Il était présenté comme la première personnalité gabonaise soupçonnée de crime rituel à passer devant la barre et surtout à séjourner en prison. Il est décédé dans la nuit de dimanche à lundi dernier. L?annonce a été faite hier sur le site d?information en ligne, Gabonactu.com par son avocate, Me Gisele Eyue Békalé. « C?était un homme humilié, il a trop souffert d?une grave accusation pour une affaire qu?il ne connaissait pas » a confié par téléphone son avocat à un confrère du site d?information en ligne.
A en croire la version des faits relatée par Me Gisel Eyue Békalé, il serait décédé de suite d’une crise cardiaque. Car, le site nous rapporte qu’à la vieille de son décès en soirée, « il a bien pris son repas du soir avec son épouse ». Quelque temps après, il ne se sentait pas bien. Il est donc allé se coucher, et c’est à ce moment qu’il a eu une attaque. Son épouse, poursuit le site, « a fait venir une ambulance de l’hôpital El Rapha, où travaille sa sœur. Le sénateur aurait rendu l’âme avant de descendre de l’ambulance ».
Sénateur du Komo Kango, Gabriel Eyeghe Ekomie avait été mis en cause dans le meurtre d’une petite fille avec prélèvement d’organes. Après la levée de son immunité parlementaire, et pour n’avoir pas répondu aux convocations du juge d’instruction, il avait été incarcéré en juin 2013. Sa détention auré duré 9 mois entre hôpital et cellule. L’homme était diabétique et hypertendu. Et le 1er mars dernier, conclut le site, « il bénéficie d’un non-lieu. Il est lavé de tout soupçon ». Un décès qui aurait donc le mérite de remettre en cause la question de la présomption d’innocence dans le traitement des affaires judiciaires/faits divers.
