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Voici le Fonds monétaire africain

fonds-africainLe protocole d’établissement et les statuts du projet, vieux de 51 ans et cher à l’Union Africaine, ont été récemment adoptés.

L’Afrique tient désormais son Fonds monétaire. Destinée à contribuer à la stabilité économique et à la gestion des crises financières sur le continent, en favorisant la croissance macroéconomique et le développement du commerce intra-régional, cette structure panafricaine, dont la mise en place est prévue par l’acte constitutif de l’UA, est dotée d’un capital de 22,6 milliards de dollars. Elle devra, entre autres, assurer la couverture des balances de paiement des pays membres, souvent tributaires des fluctuations des cours des matières premières.

Selon le traité qui autorise la mise en place de ce projet dont l’idée date de 1963, le capital-actions autorisé sera divisé en actions de 100 dollars. Le capital-sujet a été fixé à 50% du capital-actions autorisé, soit 11,32 milliards de dollars. Le capital libéré devrait représenter au moins 50% du capital-sujet soit 5,66 milliards de dollars libellés en actions de 100 dollars. Le capital du Fonds sera mobilisé auprès des États africains en fonction de plusieurs critères, notamment la taille des économies et les réserves en devises.

Ainsi, l’Afrique du Sud devrait obtenir la plus importante part avec 500.000 actions soit 8,05 % des parts, ce qui représente une contribution de près de 1 milliard de dollars, suivie du Nigeria avec 7,94 %, soit 899 millions de dollars de contribution au capital. L’Egypte, troisième économie africaine, devrait obtenir 6,12 % des parts, grâce à une contribution de 693 millions de dollars, suivie de l’Algérie, 4,59 % des parts avec 520 millions de dollars alloués. L’Ethiopie, cinquième économie africaine, se retrouve avec 3,41 % des parts, évalués à 386 millions de dollars. La République démocratique du Congo (RDC) obtiendra 2,79 % des parts (316 millions de dollars) suivie du Kenya, 2,5 % (283 millions de dollars). Le Soudan du Sud, la plus faible économie africaine, apportera une contribution de 64 millions de dollars, soit 0,57 %, tandis que le Cap-Vert et les Comores fourniront, respectivement, 112 millions et 110 millions de dollars. «Chaque pays doit effectuer le paiement de sa souscription en une ou quatre fois. La période de paiement devrait durer de quatre à huit ans à partir de la première année. Les premiers paiements sont attendus 60 jours après l’entrée en vigueur du traité du FMA. Les pays sont également autorisés à émettre des obligations en dollars américains, sans intérêt. Le Fonds investira ses fonds dans les marchés financiers internationaux et devra maintenir une cote de solvabilité saine», souligne le traité.

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