Ces aides indirectes se présentent sous forme de gratuité des biens et services, de subventions ou de prise en charge dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé, de l’alimentation, du logement et du cadre de vie.
Selon un communiqué du FNAS, publié à l’issue du conseil d’administration qui s’est tenu le 11 mars dernier, les aides directes ont surtout profité aux indigents, aux handicapés, aux veuves, aux veufs et aux orphelins.
Mais, l’exercice 2013 n’a pas donné lieu qu’à la liquidation des aides sociales. Il a aussi été marqué par l’opérationnalisation du FNAS, indique le communiqué, ajoutant que la structure s’est également dotée d’un siège et des équipements nécessaires à son fonctionnement (équipements informatiques et de télécommunications).
Le réseau informatique a été aussi sécurisé, tandis que des ressources humaines qualifiées ont été recrutées, souligne le communiqué, ajoutant que le FNAS s’est également doté d’instruments institutionnels, réglementaires et comptables indispensables à la réalisation de ses missions sur le terrain.
Etablissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie administrative et financière, le FNAS, considéré comme l’organe exclusif de mise en œuvre de la politique d’aide sociale du gouvernement, a été lancé dans le cadre de la politique gouvernementale de lutte contre la pauvreté et les inégalités, conformément aux engagements pris par le président Ali Bongo Ondimba dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).
Ses missions statutaires consistent à assurer, à titre exclusif, la collecte, la centralisation et l’attribution des aides sociales, le recueil et la centralisation de toutes les ressources nationales et internationales liées à cette aide, la mise en place et la gestion les dossiers y afférents, pour enfin statuer sur les demandes et promouvoir l’autonomisation des bénéficiaires.
Les actions du FNAS visent essentiellement les familles économiquement faibles, les personnes en situation de handicap, les conjoints survivants et les orphelins, les jeunes pères et les filles-mères, les personnes du troisième âge, les sinistrés dans le cadre de l’aide d’urgence, les enfants et les jeunes en difficultés sociales.
L’éducation, l’emploi, le chômage et les initiatives économiques, le logement et le cadre de vie, la santé, l’art, la culture et le sport sont les principaux domaines d’intervention du FNAS, l’un des bras séculiers, sinon l’organe de mise en œuvre de la politique d’aide sociale du président Ali Bongo Ondimba.
Dirigé par Yvon Ndjoye, le FNAS, placé sous la tutelle technique du ministère de la Prévoyance sociale, vit de ses ressources propres, de dotations offertes par des partenaires nationaux ou internationaux, publics ou privés, de dons et legs, de subventions de l’Etat, ainsi que de ressources fiscales qui lui sont affectées.
