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Descente sur les chantiers en cours de l’Emergence

Les hommes de médias sur le chantier de logements à Bikélé. © Gabonreview
Les hommes de médias sur le chantier de logements à Bikélé. © Gabonreview
Les logements sociaux de Bikélé, le PK 12 de la route nationale 1 et Tropical Holding (ancienne Sifrigab) ont été l’objet d’une excursion de presse, le 16 octobre dernier, au cours de laquelle les journalistes ont touché du doigt l’évolution des choses.

Dans le cadre de la célébration du 5ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême d’Ali Bongo, la direction de la communication de la présidence de la République a organisé une excursion de presse dans le but de présenter aux journalistes l’évolution de certains grands travaux. Sous la conduite du directeur général de la Société nationale de logements sociaux (SNLS), le groupe s’est rendu dans un premier temps à Bikélé, à un quinzaine de kilomètres de Libreville. Là-bas, il a pu se faire une idée de la nature des logements construits par la SNLS, qui dit œuvrer pour un cadre de vie «sain et sécurisé» au bénéfice des populations.

Estimant que le déficit en logements est de l’ordre de 200.000, la SNLS propose des habitations en location simple, location-vente, achat direct autant qu’elle aménage et viabilise des parcelles destinées à la commercialisation avec titres fonciers. Il est question ici de favoriser progressivement l’accès à la propriété. Car, environ 30% des revenus mensuels des ménages vont dans le logement.

Détenue à 25% par la Société nationale immobilière (SNI), à 25% par l’Etat gabonais et à 50% par la Caisse de dépôt et consignation (CDC), la SNLS propose un financement de l’acquisition du logement sur une durée de 15 ans maximum avec une échéance mensuelle de remboursement équivalente à une échéance d’un mois de loyer en location (pour éviter l’écueil du surendettement) et un taux d’intérêt maximum de 10% non assujettis à la TVA. Elle développe ainsi un programme immobilier baptisé «Clos des coquillages». Ce sont au moins 3000 maisons qui devront être livrées d’ici au premier trimestre 2015. En attendant, près de 900 sont en cours d’achèvement. Les types de logements proposés sont de 3 et 4 chambres bâtis sur 350 voire 400m² et les prix vont de 22 à 42 millions de francs. Dans le même temps, la société procède à l’aménagement de 650 parcelles viabilisées (eau + électricité + bitume) commercialisables.

Bikélé accueillera également 1.100 logements en cours de construction sur un site de 75 ha, propriété de l’Etat. La SNLS est en charge de la viabilisation et du terrassement de la parcelle. «Le chantier de construction de ces logements par la SNI va démarrer avec le recours à 35 PME gabonaises. Le chantier devrait durer 9 mois, jusqu’en juillet 2015. Les maisons construites sont du même type que celles de la SNI (maison de 2 chambres mais aussi de 3 chambres et une catégorie haut-standing)», explique Paul Mapessi, directeur général de la SNLS et guide circonstanciel de la descente à Bikélé.

Reprise des travaux sur la nationale 1

Les journalistes se sont également rendus sur la route nationale où les travaux ont repris au niveau du PK 12. Sur le chantier, les employés de la société Entraco étaient à pied d’œuvre pour poser l’avant-dernière couche de bitume sur une 2 fois 2 voies reliant Libreville à Nkok, Ntoum, puis au reste du pays. Long de 28 Km, ce chantier a connu de nombreux arrêts. A cet effet, l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) tient à rassurer la population sur son ambition de mener le chantier à terme. Cependant, ont relevé les représentants d’Entraco, plusieurs aléas peuvent occasionner l’interruption des travaux. L’on indique notamment, à ce sujet, les études qui doivent évaluer le respect des normes ou les intempéries qui peuvent freiner ou stopper les travaux.

Immersion à Tropical Holding

Les hommes de presse ont également eu l’opportunité de se faire une idée de Tropical Holding, ancienne Sifrigab, entreprise exerçant dans la pêche, la commercialisation, la production des sardines en conserves. Avec le directeur général, les hommes des médias ont visité tous les compartiments de cette société, fruit d’un partenariat public/privé, d’une durée de 20 ans représentant 100 millions d’euros d’investissement sur 5 ans.

L’usine, déjà construite, testée, n’attend plus que sa mise en service pour produire de la sardine «made in Gabon». «L’idée est de mettre sur le marché un produit local de qualité, fait par les Gabonais et pour le Gabon», a déclaré Himmunt Jugduth, le directeur général Tropical Holding qui rappelle qu’il faut gérer les ressources.

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