Trois après le décès de Pierre Mamboundou Mamboundou, président fondateur de l’UPG, le parti se porte plutôt mieux. Selon le Secrétaire général, « le parti est un arbre dont les branches sont entrain de repoussées. Aujourd’hui, les bourgeons qui sont entrain de pousser annoncent de nouveaux fruits, une nouvelle jeunesse ». L’UPG est en phase de reconstruction, et la volonté des dirigeants voudrait remettre le parti au niveau où le président défunt l’avait laissé.
Se prononçant sur la gestion du pays, celui qu’on appelle affectueusement BBM estime que le Gabon est dans un état indescriptible. En effet, selon lui, « le pays est en faillite quelque part. La pauvreté est même devenue le fonds de commerce de ceux qui veulent s’improviser acteurs humanitaires depuis l’instauration du pacte social. Le Gabon n’a pas besoin de ça, mais juste d’une bonne gestion. Les mouvements de grève avec persistance dans le secteur de l’éducation et la santé ne le démentiront pas ». Pour le leader « upgiste », les gabonais ne doivent plus avoir peur. Il faut que les gabonais se prennent en charge. « Pierre Mamboundou et Thomas Sankara sont des symboles des personnes qui n’ont pas eu peur ».
Bruno Ben Moubamba a déploré au cours de cet échange le fait qu’actuellement, le débat politique est ramené aux personnes au lieu que cela « soit un débat politique avec un grand P. L’opposition gabonaise est désormais un panier à crabes avec ces néo opposants qui s’invitent un peu plus chaque jour avec des ambitions variées ». Pour finir, BBM a invité les gabonais au souvenir de cet homme qui a eu un parcours exceptionnel et qui devrait servir de modèle à toutes les générations qui souhaiteraient s’investir en politique.
Dorian Ondo
