Après avoir fustigé ses détracteurs qui avaient remis en cause son adhésion au Pacte social du Chef de l’Etat, Me Séraphin Ndaot Rembogo, leader du Parti pour le Développement et la Solidarité (PDS) qui a animé jeudi 30 octobre 2014 à Libreville une conférence de presse dans la même logique que celle de Port-Gentil, a réitéré son ancrage dans l’opposition, n’en déplaise à ceux qui fustigent cette posture de compromis avec le pouvoir.
S’inscrivant dans la logique d’être membre d’une opposition constructive, le leader du Parti pour le Développement et la Solidarité (PDS), Me Séraphin Ndaot Rembogo, critiqué depuis son adhésion au Pacte social, n’entend point se laisser distraire par ses détracteurs.
L’avocat qui déclare privilégier le compromis avec le pouvoir en place sur des questions d’intérêt général, était jeudi 30 octobre 2014 face à la presse à Libreville afin de clarifier une bonne fois pour toute sa décision.
« L’action du pouvoir en place n’est pas globalement mauvaise », a-t-il relevé en prenant pour exemple l’aménagement du réseau routier national désormais accessible en toute saison alors qu’il était en mauvais état il y a une dizaine d’années.
Cependant selon lui, certains dysfonctionnements sont à corriger dans la conduite des politiques publiques et des réformes. C’est le cas de la Prime d’Incitation à la Performance (PIP), car si l’idée en elle-même est bonne, le gouvernement semble être vite allé en besogne, notamment en ce qui concerne les critères d’attribution.
Pour le natif de la ville de Port-Gentil, son adhésion au Pacte social pour laquelle il fait l’objet de critiques de la part de ses pairs, n’est nullement synonyme d’adhésion à la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence comme le pensent certains.
« Notre formation politique est issue du Parti Gabonais du Progrès, le PGP de feu Pierre Louis Agondjo Okawé », a déclaré Me Séraphin Ndaot Rembogo dont le parti ne saurait se détourner de sa trajectoire idéologique qui est celle de privilégier le dialogue avec le pouvoir sur des questions d’intérêt général se rapportant au social.
Il entend à cet effet apporter son expérience dans la réforme du système de santé au Gabon à travers la plateforme qui sera mise en place par le Premier ministre dès mercredi prochain, sur instruction du président de la République.
Outre ces points, le dossier concernant l’affaire Me Louis Gaston Mayila, toujours interné dans une structure hospitalière de Libreville et poursuivi pour fausse monnaie, a été également abordé. Selon Séraphin Ndaot Rembogo, le président de l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR) doit rapidement recouvrer la liberté. La conférence de presse s’est poursuivie en évoquant la grève observée par les distributeurs de produits pétroliers à Port-Gentil et dont les effets pervers commencent à se faire ressentir chez les usagers.
