Dans une interview à la presse nationale, la fille aînée de feu Omar Bongo Ondimba, et aussi son ancien directeur de cabinet, connue pour sa discrétion, sort de sa réserve.
Suite à la parution du livre de Pierre Péan, « Nouvelles Affaires africaines. Pillages et mensonges au Gabon », Pascaline Mferri Bongo Ondimba répond.
L’UNION : « Nouvelles affaires africaines. Pillages et mensonges au Gabon », du journaliste français Pierre Péan, est paru mercredi de la semaine dernière. Pourquoi avoir attendu quatre jours pour réagir à la sortie de ce livre polémique ?
Pascaline Mferri Bongo Ondimba : Merci de me donner l’occasion de pouvoir m’exprimer au nom de toute la famille d’Omar Bongo Ondimba. Nous n’avons pas répondu parce que nous n’avons pas l’habitude de le faire. Nous avons été éduqués par un père et une mère qui ne répondaient jamais aux attaques. Un père qui a dit « le chien aboie, la caravane passe ». Mais cette fois-ci, mon frère, ma famille, nous avons dit ça suffit ! On va dire à la caravane de marquer le pas, pour voir la qualité des chiens. Pour savoir ce qu’ils sont en train de dire. Et là, c’est le choc. Notre père n’est plus là pour se défendre. C’est vrai, avec lui c’était « laissez tomber mes enfants, c’est moi qu’on attaque ». Là, ça suffit. C’est la colère de toute une famille. Nous allons répondre aujourd’hui.
