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France : Les autorités gabonaises portent plainte contre Pierre Péan

plainte_ambassade_gabon_contre_peanLes autorités gabonaises ont annoncé, samedi par l’intermédiaire de l’Ambassade du Gabon en France, le dépôt d’une plainte contre le journaliste et écrivain français, Pierre Péan et son éditeur suite à la publication du livre intitulé « Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon » dans lequel il met notamment en cause la nationalité du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

« La République gabonaise ne peut accepter les propos gravement diffamatoires et totalement faux tenus par Pierre Péan dans cet ouvrage. Les conditions douteuses de son écriture ainsi que l’intention de l’auteur de se situer, de son propre aveu, dans le cadre de la future campagne présidentielle au Gabon éclairent la profonde malveillance de ce livre. En raison de la gravité de ces actes, les autorités gabonaises ont saisi les juridictions françaises compétentes », souligne un communiqué de l’Ambassade du Gabon en France que s’est procuré Gabonews.com.

On rappelle qu’au Gabon, la vague de protestation contre le livre de Pierre Péan se poursuit et suscite la colère des gabonais à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Nombreux sont très fiers de leur président et de son entourage car il a fallu bien du courage, non seulement pour dire non à ces pratiques néocolonialistes, mais le courage de dire aussi non à ce chantage ignoble et ignominieux qui alimente un débat qui bruisse encore dans nos chaumières et font les recettes des tenanciers des bars dans tous les coins du Gabon.

Selon des documents obtenus par le site Mediapart, en novembre 2013, l’homme d’affaires Ziad Takieddine et l’intermédiaire franco-sénégalais Fara M’Bow ont introduit Pierre Péan auprès du porte-parole d’Ali Bongo, Alain Claude Bilié Bi Nzé avant de proposer à l’État gabonais de surseoir à la parution du prochain livre de l’écrivain moyennant le versement de 10 150 000 euros (6 milliards 600 millions de FCFA) sur un compte en Suisse, et l’emploi d’un ami. Un « protocole d’accord » est même rédigé dans les bureaux de l’avocat de Ziad Takieddine, et envoyé par email à la présidence gabonaise.

Jacques Jarele SIKA

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