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Ogouliguendé attend son droit de réponse à Gabon Télévision

Le secrétaire général du CDJ, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, le 19 novembre 2014. © Gabonreview
Le secrétaire général du CDJ, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, le 19 novembre 2014. © Gabonreview
Récusant les propos qui lui ont été prêtés par la chaine de télévision publique Gabon Télévision lors de l’édition principale du journal télévisé du 13 novembre dernier, le secrétaire général du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), veut livrer sa part de vérité.

Visiblement exaspéré par les diverses interprétations faites ici et là concernant sa personne et particulièrement ulcéré par l’analyse d’un confrère de Gabon Télévision, lui prêtant l’intention de déposer à Paris une plainte contre Pierre Péan en qualité du président de l’Union des forces du changement (UFC), Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé a réagi le 19 novembre dernier.

En attendant de se voir accorder un «hypothétique» droit de réponse sur le plateau de la chaine de télévision publique, conformément aux règles en la matière, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé a tenu à rappeler son appartenance à l’Union des forces pour l’alternance (UFA) plutôt qu’à l’Union des forces du changement (UFC). «En voulant rechercher et exploiter à tout prix des divergences dans l’opposition afin de rendre service au pouvoir en place, Patrick Simangoye a versé dans la confusion et la désinformation», a-t-il lancé.

Au-delà des regrets manifestés à l’endroit de ses compatriotes pour les perturbations, les désagréments qu’ils ont ressenti à la suite des faits qui lui ont été imputés, le secrétaire général du CDJ a rejeté la proposition du directeur général de Gabon Télévision, David Ella Mintsa, qui, selon lui est aux antipodes de l’article 29 du Code de la communication qui stipule que «toute inexactitude ou erreur sur les faits ainsi que toutes les omissions doivent être rectifiées dès la prochaine parution ou émission. Un droit de réponse doit être accordé aux intéressés. Aucun commentaire ne doit être ajouté au droit de réponse».

En effet, en lieu et place d’un droit de réponse en bonne et due forme, le directeur général de Gabon Télévision aurait proposé de procéder à la réalisation d’un condensé de la lettre de demande de «droit de réponse» pour en faire un communiqué à diffuser en absence du concerné pendant tout un week-end. «J’exhorte donc les médias de l’État qui fonctionnent avec l’argent de tous les contribuables à organiser, à armes égales, les débats conformément aux textes en vigueur, entre toutes les composantes du pays pour une bonne information, une bonne éducation citoyenne», a lancé Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, avant de faire part de son intention de porte l’affaire devant le Conseil national de la communication.

La procédure envisagée intégrerait les nouvelles dispositions de l’instance de régulation des médias qui voudrait désormais et ce depuis le 26 avril 2013 que «toute personne estimant erronés, des faits la concernant, rapportés par la presse, obtienne son avis ou autorisation avant de prétendre user de son droit de réponse. De même qu’aux médias, de lui faire parvenir tout droit de réponse, avant toute publication». Selon le CNC, cette mesure a pour objet, de permettre aux services compétents de s’assurer de la conformité de ce document selon les articles 106 et 107 du Code de la communication.

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