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Grève, tout de même, dans les régies financières et administrations assimilées

Les membres de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées. © Gabonreview
Les membres de l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées. © Gabonreview
À l’issue de son assemblée générale du 20 novembre dernier à Libreville, l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées a décidé d’entamer une grève générale illimitée avec service minimum.

La détermination souhaitée et recherchée par l’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées a manqué à l’appel durant de l’assemblée générale du 20 novembre dernier. Au regard des divergences qui ont clos cette rencontre, présentée comme «décisive» par l’ensemble des agents publics affiliés à cette organisation, l’on peut se permettre de dire que l’unité n’y était pas.

En effet, après plus de 2 heures de débats houleux entre les leaders syndicaux et leur base, l’ensemble des membres de ce regroupement syndical a éprouvé tout le mal du monde pour s’accorder sur la posture à adopter face au mutisme des autorités vis-à-vis de leurs revendications. Pour certains, il est préférable de répondre d’abord à l’appel du président de la République avant de prendre toute décision. Pour d’autres, constituant la majorité, la grève est l’unique moyen pour contraindre les autorités à satisfaire à leurs demandes. «La base est souveraine, nous rentrons en grève illimitée avec service minimum», a indiqué le secrétaire général de l’intersyndicale, Jean Didier Mbatchi Bayonne.

Bien que soupçonnés de vouloir flirter avec les autorités et d’avoir été corrompus par ces derniers, les leaders de l’intersyndicale campent sur leur décision de répondre à l’appel de l’exécutif, car pour eux, «l’appel ne se refuse pas, c’est ce qui se dit qui se refuse». «Ce n’est pas la 1ère fois que la base nous refuse un départ, et chaque fois que nous avons tenu à le faire, le retour a toujours été bénéfique pour la base. Nous irons à la présidence, nous irons écouter et si propositions il y a, nous les rapporterons à la base pour l’apprécier ensemble», a assuré Jean Didier Mbatchi Bayonne.

Les réclamations portent essentiellement sur le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), la contestation de la fiche d’évaluation conçue pour la notation des fonctionnaires ainsi que le retour aux fonds communs et primes diverses supprimés le 18 février dernier.

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