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Mayila exige les preuves de son accusation pour fausse monnaie

Mayila-UPNRIncarcéré pour fabrication de fausse monnaie, puis libéré provisoirement, l’opposant Maître Louis Gaston Mayila, par la voix de son attaché de presse, Elvire Milendji a exigé du parquet de Libreville jeudi lors d’un point de presse, des preuves accablantes l’ayant mis en cause dans cette affaire pour le moins sulfureuse qui a récemment défrayé la chronique dans le pays.

« J’ai entendu le Procureur parler de faux billets, de machine et de planche à billet, quelle est leur provenance et depuis quel jour sont-ils en sa possession ? », s’interroge Me Mayila dans une déclaration reconstituant des faits lue par dame Milendji. Il demande par la suite au procureur de la République près du tribunal de première instance de Libreville, Sidonie Flore Ouwè de présenter au public les preuves l’incriminant.

L’attaché de presse a fait cette déclaration après une réunion du directoire l’Union pour la nouvelle République (UPNR, opposition), parti de l’opposition présidé par son fondateur Me Mayila. Cette réunion s’est tenue à son domicile sis au quartier Montagne Sainte de Libreville en présente de quelques militants. Le leader de l’UPNR ne s’est pas prononcé, l’affaire étant en cours.

Dans la suite de ses écrits, l’homme politique s’interroge sur «Quel jour, et quelle heure j’ai été pris en crime fragrant ? ». Avant d’exiger par la suite « Quel est ou quels sont les officiers de police judiciaire, qui m’ont pris en crime fragrant ? » s’est-il questionné.

Pour cette reconstitution des faits, l’ancien ministre de l’intérieur du président Omar Bongo Ondimba rappelle qu’il était tombé dans un guet-apens tendu par des malfrats qui lui ont volé son luxueux 4×4. Me Mayila affirme avoir porté plainte pour ce vol à la police judiciaire.

D’après Me Mayila, les bandits l’avaient exigé 30 millions de FCFA pour le laisser en vie. N’ayant pas la somme exigée et craignant pour sa vie, l’avocat et homme politique avait indiqué qu’il avait donné son véhicule en gage avec 3 millions qui se trouvaient dans sa voiture.

Les faits s’étaient retournés contre le plaignant Mayila. Arrêté après enquête, les bandits dont faisaient partie un magistrat répondant au nom d’Edzo Edzo l’avait accusé d’être un faussaire. Maître Mayila est envoyé brièvement en prison le 24 septembre 2014. Il aura passé quelques heures seulement à la prison centrale de Libreville. Et pour cause, il a eu un malaise qui l’a conduit à la Clinique Chambrier de Libreville où il a purgé sa peine de détention préventive avant d’être libéré provisoirement.

Sydney IVEMBI

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