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Climat politique gabonais : La diplomatie préventive d’Abdoulaye Bathily

Abdoulaye Bathily, Représentant de Ban Ki-Moon en Afrique centrale. © rfi.fr
Abdoulaye Bathily, Représentant de Ban Ki-Moon en Afrique centrale. © rfi.fr
Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour l’Afrique centrale, a entamé une série de consultations en vue d’apaiser un climat devenu électrique. Le 25 novembre dernier, il était l’hôte de la présidente de la Cour constitutionnelle.

Face à la tension perceptible à travers le pays, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour l’Afrique centrale, chef du Bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca), n’a de cesse, depuis quelques jours, de mener des consultations afin d’inviter les parties à entendre raison, notamment à l’approche de la prochaine élection présidentielle.

Ainsi, après avoir échangé avec le Premier ministre, il poursuit ses consultations avec les autres forces vives de la nation. Pièce maîtresse de la chaîne des élections au Gabon, la Cour constitutionnelle ne pouvait être en reste de ce processus. Sa présidente a donc été l’hôte du diplomate onusien. «La Cour constitutionnelle joue un rôle très important au Gabon, pour la stabilité des institutions. C’est le juge des élections. Et tout le monde sait que quand les élections approchent dans un pays, il y a des menaces de conflits», a expliqué Abdoulaye Bathily au sortir de sa rencontre avec Marie-Madeleine Mborantsuo. «Sur toutes ces questions, (…) nous avons décidé de continuer ces échanges pour qu’avec l’expérience qui est la sienne, qui est celle de cette Cour constitutionnelle, nous puissions, nous Nations unies et cette institution importante de la République du Gabon, contribuer à la stabilité de ce pays, à une paix durable», a-t-il encore précisé.

Au travers ces rencontres, Abdoulaye Bathily encourage le dialogue entre les différents acteurs politiques et la société civile afin de trouver des réponses consensuelles aux problèmes qui se posent. «Dans mes conversations avec les acteurs, qui sont les leaders éminents de ce pays, quelque soit le bord auquel ils appartiennent, j’ai perçu leur sens de responsabilité. Je ne pourrais pas m’attendre à moins que ça. Et maintenant, il faut accompagner le processus. Il faut aller jusqu’au bout pour que la raison triomphe, pour que la sagesse triomphe», a déclaré le chef de l’Unoca qui compte poursuivre ses rencontres avec d’autres leaders.

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