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Les bons offices d’Abdoulaye Bathily

Abdoulaye Bathily avec l’opposition gabonaise, le 22 décembre 2014. © facebook.com/paulmarie.gondjout
Abdoulaye Bathily avec l’opposition gabonaise, le 22 décembre 2014. © facebook.com/paulmarie.gondjout
Le Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Afrique centrale et chef du Bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca) s’est lancé dans une opération de diplomatie préventive en s’invitant dans la crise actuelle au Gabon.

L’Organisation des Nations unies semble suivre avec intérêt les récents événements survenus au Gabon. C’est dans ce cadre que le Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Afrique centrale a rencontré, dans la journée du 22 décembre, des membres du gouvernement ainsi que des représentants de la majorité comme de l’opposition. Objectif : inciter toutes les parties au dialogue. «Mon rôle, c’est de jouer les bons offices, de faire de la diplomatie préventive. Les gens se plaignent souvent que les organisations internationales attendent que les situations deviennent irréparables pour intervenir : les médecins après la mort ou les sapeurs pompiers», a affirmé Abdoulaye Bathily.

Selon le chef du Bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca) «dès qu’il y a quelques évènements de cette nature (il faut) tirer sur la sonnette d’alarme». Ce dernier dit donc avoir bénéficié d’une écoute attentive de part et d’autre. «Je crois que tout le monde est d’accord sur le principe de dialoguer, mais il faut que des initiatives concrètes soient pour que la situation ne continue pas de pourrir. Le pourrissement de la situation n’est dans l’intérêt de personne. En tout cas, pas du peuple gabonais», a-t-il indiqué.

Abdoulaye Bathily a donc entrepris un véritable marathon au cours duquel il s’est successivement entretenu avec l’opposition représentée par le Front de l’opposition pour l’alternance ainsi que le Premier ministre, le président de la Cour constitutionnelle, puis le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG,). De part et d’autre, on s’est montré ouvert au dialogue. Mais, si la majorité estime que les institutions doivent être respectées, l’opposition affirme que les conditions d’une concertation sont loin d’être réunies. D’où la réponse d’Abdoulaye Bathily qui a dit ne pas avoir de «baguette magique» pour obliger les uns et les autres à s’assoir autour d’une même table mais demeure plutôt optimiste. «Aujourd’hui, je ne vois pas pourquoi ces deux côtés ne peuvent pas se retrouver pour parler parce que c’est l’avenir du pays qui est en jeu», a-t-il conclu.

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