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Le CDJ favorable à la tenue d’une conférence nationale souveraine

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Le secrétaire général du CDJ, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, le 19 novembre 2014. © Gabonreview
Le secrétaire général du CDJ, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, le 19 novembre 2014. © Gabonreview
ar la voix de son président, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, le Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), revenant sur les événements du 20 décembre 2014, estime qu’il est plus que jamais temps que se tienne la conférence nationale souveraine.

À la faveur d’un point presse récemment tenu au siège du CDJ, sis à Petit-Paris dans le 3e arrondissement de Libreville, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, président de cette formation politique de l’opposition, a de nouveau brossé un sombre tableau de la situation sociopolitique et économique du Gabon, marquée par des grèves dans la quasi-totalité des secteurs d’activité (public, parapublic et privé), la fermeture du campus et l’interpellation d’étudiants, l’interpellation de leaders politiques, la dissolution de l’Union nationale sur la base d’arguments fallacieux, etc.

Ogouliguendé déplore cette profonde crise dans laquelle s’est enfoncé le pays, du fait, selon lui, de l’entêtement d’Ali Bongo à tirer sur la corde déjà trop raide : «La crise est là ! A partir du moment où toutes les institutions du pays ont été prises en otage par le PDG, redevenu parti Etat, que la Cour constitutionnelle, dirigée par un membre de la famille est aux ordres, que le Conseil national de la communication ferme les yeux sur toutes les exactions et les dérives des organes dits publics comme la RTG, ou même le journal L’Union pour ne sanctionner que les organes de presse proches de l’opposition. Non content de museler la presse gabonaise, le pouvoir en est à vouloir intimider la presse étrangère. Or, il n’y a pas de démocratie dans un pays sans presse indépendante. Et on ose parler d’Etat de droit !».

Pour Ogouliguendé, la seule voie de sortie de crise, sans violence et sans heurts, est la tenue d’une conférence nationale souveraine. Laquelle ne devra pas être placée sous la houlette d’Ali Bongo, mais sous la conduite de la communauté internationale. Et pour cause : «il ne peut y avoir de dialogue avec Ali Bongo Ondimba dans la mesure ou, les quelques rencontres que les acteurs politiques ont eues avec lui se sont limitées à un monologue du «Prince» qui nous gouverne». Le leader du CDJ a déclaré son entière solidarité avec le Front de l’opposition pour l’alternance : «Le CDJ milite, comme toutes les autres forces politiques de l’opposition, et notamment le Front pour l’alternance, pour la reconstruction de notre pays sur des bases démocratiques, en mettant fin au régime autocratique et de type monarchique au pouvoir depuis 47 ans».

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