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Appels de l’opposition : Les populations entre doutes et peur

fuopa_oppositionBien qu’ils disent être acquis à l’idée d’un changement, de nombreux compatriotes craignent les conséquences d’un éventuel engagement autant qu’ils se demandant si la stratégie de l’opposition est la bonne.

Désobéissance civile, ville morte, motion de défiance, tous ces mots d’ordre ont déjà été lancés par le Front de l’opposition pour l’alternance qui semble-t-il, ne tire aucune leçon de la relative apathie de la population face à ses différents appels. Le dernier en date a été lancé le 27 janvier dernier au cours d’un meeting au siège de l’Union Nationale.

En attendant de mesurer l’impact et l’intérêt accordé par la population à ce nouveau cycle de protestation contre la majorité au pouvoir, certains compatriotes y vont de leur analyse. «Les opposants ont appelé à un mouvement de défiance. D’abord, cela ne fera pas l’unanimité au sein de la population car, par ignorance, beaucoup d’entre nous ne savent même pas ce qu’il faut concrètement faire et ne pas faire dans ce cas de figure», déclare un employé du secteur privé.

A en croire certaines analyses, les leaders de l’opposition n’ont pas toujours la même lecture de la situation. Ne faisant pas partie de la majorité présidentielle, ils ne sont soudés que par l’étiquette «Opposition». Radicaux ou modérés, ils s’opposent à la majorité sans être d’accord sur le mode opératoire. A ce jour, seule l’unité semble faire office de dogme.

«Moi personnellement, j’en ai marre de ces manifestations. Tout ce que je demande à l’opposition, c’est de se constituer en un seul bloc pour commencer, organiser un vote pour déterminer un candidat unique, baliser la voie pour celui qui sera élu et attendre 2016 pour en terminer avec ce régime et remercier Ali Bongo pour le service rendu», souhaite une jeune gérante d’une agence conseil, qui tranche : «C’est le pays tout entier qui sera grandi et gagnera dans cette histoire». «Trop, c’est trop ! Même si elle entame ces manifestations, celui qui est la cause de nos malheurs actuels ne démissionnera pas, et pour cela il ne se généra pas de faire encore couler le sang et qui ne dit pas plus que ce qui a déjà coulé à Port-Gentil en 2009, resté sans suite, et celui du jeune Mboulou Beka dont la dépouille n’est même pas encore ensevelie », estime un étudiant en management à l’Institut des hautes études de management, qui ajoute : «Que cette opposition laisse le président finir son premier et unique mandat et qu’elle se prépare pour les 16 prochains mois. Nous, nous voulons maintenir la paix dans ce pays».

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