Des femmes regroupées au sein des associations, ONG et des groupements féminins ont exprimé le vœux qu’un cadre juridique pour promouvoir la micro finance soit prise afin de mieux mener leurs activités génératrice des revenus, a appris lundi l’AGP auprès des organisations des femmes.

L’idée a été émise au cours d’un atelier de restitution de la mission de suivi auprès des groupements de femmes qui s’est tenu jeudi dernier à Libreville.

Pour les participants, la micro finance, se positionnerait, comme une alternative de financement, notamment en ce qui concerne l’insertion des populations économiquement faibles dans la production de la richesse nationale, via la création des activités génératrices de revenues.

Selon une participante, les associations des femmes rencontrent encore des difficultés dans la mise en œuvre des microcrédits.

« Des difficultés qui s’expliquerait non seulement par la faiblesse de formations, mais également par les problèmes d’appropriation de certaines d’entre eux au niveau d’alphabétisation qui est souvent faible et la mobilité au sein des associations des personnes disposant déjà des acquis dans ce domaine », a-t-elle expliqué.

Selon une étude réalisée récemment par le Cabinet Oden Consulting , l’âge avancé des membres des associations, ainsi que l’incapacité de certains membres à rembourser les prêts accordés, les taux de recouvrement qui reste élevés, sont autant de facteurs qui freinent le développement de la micro finance au sein des associations féminines.

La réalisation de la mission de suivi évaluation auprès des associations et regroupements de femmes, dont les capacités humaines ont été renforcées en 2010, dans la création des établissements de micro-finance(EMF), a été sollicitée par le Réseau micro finance du Centre national d’appui aux organisations des femmes du Gabon (Cenaf Gabon). Une enquête effectuée