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Les piques de Moukagni-Iwangou

Une vue de la réunion du Bureau exécutif de l’UPG Loyaliste. © D.R.
Une vue de la réunion du Bureau exécutif de l’UPG Loyaliste. © D.R.
La branche de l’Union du peuple gabonais (UPG) présidée par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a récemment brossé un portrait peu flatteur de la situation socio-politique du Gabon.

Si la première réunion, pour la nouvelle année, du Bureau exécutif de la branche de l’Union du peuple gabonais (UPG) dirigée par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou était vivement attendue par les militants et sympathisants, les conclusions de celle-ci, organisée à Libreville le 10 janvier 2015, sont restées dans le ton habituel de ce parti, qui a tenu à revenir sur l’actualité socio-politique nationale. Si les événements enregistrés en France les 7 et 9 janvier courant ont suscité une «vive indignation», l’hommage rendu par Ali Bongo à Charlie Hebdo n’en a pas moins suscité la colère de l’UPG qui a fustigé «le cynisme du pouvoir en place au Gabon, qui est prompt à afficher à la face du monde une désolation de pure façade contre les atteintes à la liberté d’expression, et plus particulièrement le bâillonnement et le harcèlement de la presse qu’il a érigés en système de gouvernement au Gabon». En conséquence, l’UPG a «exigé du gouvernement toutes les clarifications sur les situations (des journalistes) pourchassés», notamment Jonas Moulenda, Désiré Ename et Francis Edou Eyene.

Pour l’UPG dont le président, Moukagni-Iwangou, en a appelé à «l’unité de la base, et à l’ouverture de son espace politique», au regard de la tension ambiante dans le pays, toutes les forces vives de l’opposition sont invitées à mener le combat derrière le Front de l’opposition pour l’alternance. D’autant qu’au Gabon, affirme-t-il en évoquant le prolongement du séjour en prison des présumés manifestants du 20 décembre 2014, «des citoyens (ont été) enlevés et séquestrés arbitrairement» par la justice. De même, il s’est attardé sur «la situation délétère qui prévaut dans l’environnement des médias», au regard du «maintien de la censure planifiée par le pouvoir» dans les médias publics, dénonçant «les actes criminels perpétrés contre la liberté de presse et particulièrement le brouillage des émissions de TV+ dans le domaine relevant de l’Agence nationale des infrastructure numériques et des fréquences (Aninf)».

Non sans avoir regretté «la dérive autocratique du régime gabonais, qui va souiller par sa présence à Paris, la mémoire des martyrs de la liberté», les UPGistes ont tenu à prendre à témoin l’opinion nationale et internationale des supposés «violations du secret des communications» à travers le «renforcement du régime des écoutes téléphoniques, particulièrement ciblées à l’endroit des dirigeants de l’opposition et de leurs membres» qu’ils imputent au pouvoir d’Ali Bongo.

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