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Piratage de Sony: la vengeance de la Corée du Nord

Kim Jong-un et ses officiers, devant un ordinateur. REUTERS/KCNA
Kim Jong-un et ses officiers, devant un ordinateur. REUTERS/KCNA
Les Etats-Unis en sont sûrs, la Corée du Nord est responsable du piratage de Sony ayant notamment obligés les cinémas américains à ne pas sortir le film The Interview. Mais, d’après les officiels américains du renseignement, la Corée du Nord n’a fait que répondre à une infiltration des Etats-Unis dans leur réseau en 2010.

Pour les Etats-Unis, la Corée du Nord est à l’origine du piratage de Sony. Point final. Mais, ce ne serait qu’une réponse à l’infiltration des Etats-Unis dans les réseaux informatiques de la république communiste en 2010, rapporte le New York Times, lundi. Une histoire de vengeance donc, pas seulement liée à la sortie au grand écran de The Interview, le film avec Seth Rogen et James Franco ridiculisant le leader Kim Jong-un.

Une faille dans le contre-espionnage

D’après le quotidien, citant des responsables américains et étrangers sous couvert d’anonymat, et un document de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) récemment publié, on apprend que les services américains ont « pénétré directement » en 2010 dans les systèmes informatiques nord-coréens via des réseaux chinois et des connections en Malaisie privilégiées par les hackers nord-coréens. L’objectif était de récolter des informations concernant le programme nucléaire du régime.

Selon ces mêmes sources, les Nord-Coréens auraient alors décidé de frapper fort. Pari réussi, le FBI, la police fédérale américaine, a qualifié le piratage de Sony de plus grave cyberattaque jamais orchestrée contre les Etats-Unis.

La Corée du Nord a nié en bloc les accusations de Washington, mais un logiciel-espion américain a fourni la preuve que Pyongyang était à l’origine de cette agression. Il n’y a « aucun doute », d’après un officiel de l’armée américaine. Les enquêteurs ont d’ailleurs reconnu que les pirates nord-coréens avaient passé deux mois à cartographier le réseau informatique de l’entreprise avant de passer à l’action. Cependant, ce « radar d’alerte précoce », s’il a prouvé la responsabilité de la Corée du Nord, n’a pas permis aux agences de renseignements américaines « d’appréhender la gravité » de l’attaque qui se préparait.

Menace grandissante

Si l’équipement militaire du pays est obsolète et peu sophistiqué, la Corée du Sud estime que les capacités de son voisin du Nord à mener une guerre informatique ne sont pas à prendre à la légère.

Et d’après de nombreux experts, la Chine serait également responsable de l’évolution de cette menace, formant ses alliés et leur fournissant les équipements nécessaires.

LEXPRESS.fr avec AFP

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