En quelques années, le Gabon a su s’imposer en matière de développement du secteur numérique. Cependant malgré la présence de la 3G/4G et de la fibre optique, le pays ne figure pas dans le Top 1O des pays africains les plus connectés d’Afrique.
3G/4G, fibre optique, nouvelles offres de services mobiles sont déjà une réalité au Gabon car, depuis 2010, le pays, orienté vers l’objectif 17 du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) s’est efforcé comme voulu, de « bâtir une économie numérique dynamique ».
En effet, dans son classement 2014 des pays africains les plus développés en matière de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) a classé le Gabon en tête des pays d’Afrique centrale.
Preuve que le secteur numérique local suit son cap de développement et que les politiques publiques jusqu’ici mises en place répondent aux ambitions définies.
Aujourd’hui, même si tous les objectifs ne sont pas atteints en terme de développement du numérique, le Gabon est tout de même en plein cœur de la société de l’information et de la communication. La modernisation de son économie numérique se poursuit et affecte positivement l’économie traditionnelle avec le développement des services innovants dans plusieurs entreprises du secteur de la téléphonie mobile.
Cepandant, en dépit de ces avancées reconnues au niveau international, le pays ne figure pas dans le Top 10 des pays africains les plus connectés à Internet, classement en grande partie dominé par les pays d’Afrique du Nord, de l’Est et du Sud (Nigeria, Egypte, Maroc, Kenya, Afrique du Sud, Soudan, Tanzanie, Algérie, Ouganda et Tunisie).
L’absence du Gabon peut toutefois se justifier. En effet, avec une population estimée à 1,5 millions d’habitants depuis plusieurs années, le Gabon compte seulement 122.740 internautes soit 8% de la population en 2011. Des chiffres visiblement faibles s’il faut les comparer à ceux des pays figurant dans le Top 10.
Ainsi donc, le secteur numérique gabonais connaît certes un développement rapide et important mais avec un marché très réduit il est fort évident que ce secteur ne fasse pas le poids devant des grands marchés continentaux comme le Nigéria et l’Egypte qui comptent respectivement plus de 173 millions et plus de 80 millions d’habitants.
