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Climat des affaires : Le Gabon dans le top 10 en Afrique subsaharienne

cofaceComme à l’accoutumée en début d’année, la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) a présenté, le 27 janvier à Paris, ses prévisions économiques et sa notation des principales économies du monde. Le Gabon affiche un «B».

La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface), groupe d’assurance-crédit a livré, le 27 janvier dernier, ses prévisions économiques et notations pour ce début d’année. Le Gabon s’y positionne dans le top 10 d’Afrique subsaharienne, à un niveau B du «risque-pays». Mesurant le niveau moyen de risque d’impayé à court terme, cette appréciation du leader de l’assurance-crédit réaffirme la crédibilité financière du pays à la veille du Forum franco-africain pour la croissance partagée, prévu le 6 février prochain à Paris. Sur la base des données macroéconomiques, financières et politiques, prenant en compte l’expérience de paiement enregistrée sur les entreprises et l’appréhension de l’environnement des affaires, l’assureur du commerce extérieur français confirme la notation de 2014.

La Coface table ainsi sur un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 5,4% au Gabon en 2015 tandis que l’inflation moyenne annuelle se situe autour de 2,5%. Ces prévisions dévoilent un solde budgétaire/PIB de -2%, alors que la dette publique/PIB affiche un taux de 18,9%. Autant d’éléments qui maintiennent le Gabon en tête des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), se rapprochant en performance des pays comme le Kenya, le Bénin, le Sénégal ou encore le Cap-Vert, dans le sillage du quatuor de tête d’Afrique subsaharienne, la Namibie, Maurice, l’Afrique du Sud et le Botswana. Dans son commentaire analytique, la Coface souligne également «le potentiel de résilience et de rebond d’une économie gabonaise sur la voie de la diversification et de l’intégration dans les chaines de valeur, ceci en période de baisse de prix sur le baril de pétrole».

L’on note ainsi que les perspectives de croissance restent robustes à moyen terme. Aussi la croissance sera-t-elle tirée par l’investissement public, dans les secteurs des ressources naturelles (agro-industrie, mines d’or et de manganèse, traitement du bois) et des services. A cela s’ajoute la signature par le gouvernement, en août 2014, de sept nouveaux permis d’exploration offshore. «Les autorités, qui ont refondu le code des hydrocarbures, semblent décidées à renforcer leur contrôle sur le secteur et à récupérer une plus grande part des recettes pétrolières», souligne la Coface, qui prévient toutefois que les comptes extérieurs et les comptes publics devraient se détériorer en 2015, en raison, principalement, de la diminution des recettes pétrolières qui entraînera également une contraction de l’excédent de la balance commerciale.

Pour sa part, le Fonds monétaire international (FMI) conseille aux autorités d’améliorer la maîtrise de la masse salariale, de réduire les subventions énergétiques et les exemptions fiscales et de mettre l’accent sur les infrastructures ayant un fort impact économique. Il les encourage également à poursuivre les efforts entrepris en matière de diversification de l’économie et d’amélioration le climat des affaires en s’attaquant à la situation financière des banques publiques, réputés fragiles.

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