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Enseignement supérieur : Nicolas Ondo et Duphy Minto devant conseil de discipline de l’UOB

Nicolas Ondo lors d’une assemblée générale à l’UOB. © Facebook/AGle journalUOB
Nicolas Ondo lors d’une assemblée générale à l’UOB. © Facebook/AGle journalUOB
Après un détour par la case prison, le président et le secrétaire général de l’ancienne mutuelle de l’Université Omar Bongo, accusés d’avoir été les instigateurs des troubles de décembre 2014, s’en sont expliqués devant l’instance disciplinaire, le 30 janvier 2015.

Sortis des geôles de la contre-ingérence il y a quelques semaines, Nicolas Ondo et Duphy Minto, sont loin d’avoir fini avec l’affaire des troubles enregistrés au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) les 11 et 17 décembre 2014. Accusés d’en avoir été les principaux meneurs, aux côtés de Jean Kevin Ngadi, inscrit en Licence 3 au département d’histoire et archéologie, ils ont été traduits en conseil de discipline le 30 janvier dernier. Il leur est reproché leur implication supposée dans diverses actions ayant occasionné casses et atteinte à l’intégrité de certains enseignants, ainsi que deux autres étudiants.

A cet effet, convoqué le 21 janvier dernier par Monique Mavoungou-Bouyou, doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), le conseil de discipline a statué sur la responsabilité de chacun des trois étudiants dans les «troubles graves à la vie intérieure de l’université» dont ils se seraient rendus coupables, «notamment en invitant des étudiants à des manifestations non autorisées ayant conduit à la destruction volontaire des bâtiments, des biens et matériels relevant du patrimoine de l’université». Devant les membres du conseil, Nicolas Ondo, président de la mutuelle de l’UOB dissoute à la suite desdits troubles, et Duphy Minto, secrétaire général, ont livré leur version des faits, notamment s’agissant de l’incendie du véhicule d’un responsable administratif de la FLSH et du «saccage des vitres de trois bureaux du décanat». Des actes qui tombent sous le coup de l’article 53 de la loi n°21/2000 du 10 janvier 2001 déterminant les principes fondamentaux de l’enseignement supérieur et des règles disciplinaires au sein de l’UOB.

De même, il a été reproché aux trois étudiants leur supposée «incorrection notoire à l’endroit du corps enseignant». Ils sont également accusés de s’être rendus coupables de «voies de fait» ayant consisté à des expulsions des salles de cours, l’interruption des examens à la FLSH et à la Faculté de droit et sciences économiques (FDSE), où deux étudiants auraient été «brutalisés» par les manifestants. Si au terme du conseil de discipline, aucune décision définitive n’a été prise par les membres, les trois étudiants devront être fixés dans les heures et jours qui viennent.

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