spot_imgspot_img

Issoze Ngondet : ‘’La situation du Gabon et celle du Burkina Faso ne sont pas comparables’’

issoze_ngondetLe ministre gabonais des Affaires étrangères, Emmanuel Issozé Ngondet a affirmé, dimanche sur une chaine de télévision étrangère (France24) que la situation du Gabon et celle du Burkina Faso ne sont pas comparables, faisant allusion aux appels à l’insurrection de l’opposition gabonaise.

« Il ne faut surtout pas transposer le cas du Burkina Faso au Gabon : ce sont des situations qui ne sont pas comparables et qui ne peuvent pas être examinées sur la même grille de lecture. Pour ce qui est du Gabon, le temps des nations n’est pas celui des hommes « .

Pour M. Issoze Ngondet, il est question, au Gabon, de la mise en œuvre d’un programme politique sur la base duquel, le président Ali Bongo Ondimba a été élu. Un programme dont la matérialisation se fait sentir progressivement sur le terrain, en vue de l’amélioration du quotidien des Gabonais.

« Il y a un programme politique qui a été conçu et proposé. Les résultats commencent à se faire ressentir. Et il faut un certain temps pour que la population perçoive, dans son quotidien, les retombées de ce projet politique. Ce qui est important, c’est de savoir qu’il y a un projet politique qui est en train d’être mis en œuvre et qui a pour ambition d’améliorer les conditions de vie des populations. »

Réagissant sur ce qui apparaît comme une probable manipulation de l’opposition gabonaise, qui entretient le flou autour du débat sur la nationalité du chef de l’exécutif gabonais, notamment au centre des turbulences sociales récentes, caractérisé par les mouvements de grève, le ministre gabonais, a dit que « de telles manœuvres relèvent du Front uni de l’opposition pour l’alternance (FUOPA), lequel envisage accéder au pouvoir par des moyens extra-constitutionnels. »

Les membres du Front uni de l’opposition, en tête desquels, l’ancien président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping avait appelé à braver, le 20 décembre dernier, l’interdiction de la tenue d’un meeting pour « exiger » le départ du chef de l’Etat. Un rassemblement qui s’était soldé par le décès d’un manifestant dans des conditions non encore élucidés.

Des heurts avaient en effet éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Une autopsie ayant été réalise il y a quelques jours, l’enquête suit son cours, a-t-on appris des sources proches du dossier.

M. Issozet est par ailleurs revenu sur la nécessité qui s’impose à tous de mener des débats « projet contre projet ».

« Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et les autres partis de la majorité ont une offre politique qui se traduit par le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), un programme politique, avec des déclinaisons en termes de schémas directeurs, etc. Les autres familles politiques, qui se réclament de l’opposition, n’ont aucune offre politique viable à proposer aux populations. Et il y a dans l’opposition, un front uni qu’on appelle Front uni de l’opposition pour l’alternance, qui a bâti sa démarche sur le rejet de la loi, de l’ordre constitutionnel et qui a pour offre politique l’insurrection, la mobilisation de la rue pour créer le chaos dans le pays, susciter une situation qui peut être présentée à l’extérieur comme une situation de crise, invitant la communauté internationale dans le débat national. Et ça nous l’appelons chercher à prendre le pouvoir par des moyens anticonstitutionnels », a-t-il affirmé.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES