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Jean Ping, victime d’un acharnement judiciaire ?

ping_ali-bongoInculpé par le parquet de la République suite aux actes de vandalisme orchestrés à son domicile le 12 janvier 2015, l’ancien président de la commission de l’Union africaine (UA) devrait bientôt s’expliquer sur les supposés actes de torture infligés aux jeunes agresseurs.

Pour Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, il ne fait plus l’ombre d’un doute, depuis plusieurs semaines, «Jean Ping fait l’objet d’une tracasserie en règle, d’une oppression bien calculée et d’un acharnement intolérable» de la part d’«une justice aux ordres». Rendant publique la récente auto-saisine du parquet, qui accuse l’ancien président de la commission de l’Union africaine (UA) d’avoir eu une réaction disproportionnée à la suite des actes de vandalisme perpétrés à son domicile par plusieurs dizaines de jeunes compatriotes, le président de l’Union du peuple gabonaise (UPG-Loyaliste) s’est montré surpris, le 4 février courant, au cours d’une conférence de presse organisée au siège de l’Union nationale (UN).

S’il a relevé la partialité exprimée par la justice dans «l’affaire Ping», Moukagni-Iwangou n’en a pas moins fermement soutenu que sur les 17 jeunes individus appréhendés et remis à la police judiciaire, deux sont portés disparus, précisément «ceux-là même qui ont procédé des dénonciations claires». Pour le magistrat hors hiérarchie, le parquet s’est rendu coupable de «recel de malfaiteurs», une infraction punie par la loi pénale et, indique-t-il, «cela appelle qu’une saisine d’office soit engagée et que des poursuites soient diligentées à l’initiative du parquet». Ce qui est visiblement loin d’être le cas. Aussi, le Front de l’opposition pour l’alternance prend-il acte d’une «rupture avec le pacte républicain à l’initiative des autorités compétentes». Pour cause, fait remarquer le porte-parole circonstanciel de cette plateforme politique, étant tous deux soumis à la loi, Jean Ping et Ali Bongo, que les membres du Front de l’opposition pour l’alternance accusent d’avoir trahi la Constitution, ne sont pas logés à la même enseigne. De même, lance-t-il, «si la loi s’impose à tous, et met de côté certains, elle va cesser, hélas, d’obliger tous les citoyens».

Au sujet de la rencontre avec les partis politiques de l’opposition tenue le 4 février 2015 par le président de la République, le Front de l’opposition pour l’alternance a justifié son absence par le fait qu’il n’ait pas reçu de lettre d’invitation officielle, mais surtout que l’initiative ne leur ait pas donné le temps de se préparer. Pour eux, il s’agit d’«un dialogue de dupes».

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