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Le come-back de l’Union nationale

L’Union Nationale du temps de sa magnificence, avant sa prohibition. © jp-rougou.blogspot.com
L’Union Nationale du temps de sa magnificence, avant sa prohibition. © jp-rougou.blogspot.com
Le ministère de l’Intérieur a pris tout le monde de court en annonçant, ce 4 février à Libreville, la réhabilitation de l’Union nationale (UN), parti de l’opposition dissout en janvier 2011.

Appelée de tous les vœux par l’opposition, la société civile et une partie des populations, la réhabilitation de l’Union nationale (UN, opposition) a été rendue effective par le ministre de l’Intérieur. A la faveur d’une déclaration lue ce 4 février à Libreville, Guy Bertrand Mapangou a ainsi rétabli dans ses droits la formation politique, passée à la clandestinité depuis son interdiction en janvier 2011. Le parti politique emmené par Zacharie Myboto n’a jamais accepté son interdiction. Il a adopté une stratégie de défiance et de combat, consistant à agir sur le terrain politique tout en déployant des activités de plaidoyer et lobbying au plan international.

Aussi, les hypothèses et autres interprétations fusent quant à cette réhabilitation officielle qui intervient dans un contexte de surchauffe, marqué par d’incessants et multiples appels au dialogue politique, aussi bien de la classe politique locale que de personnalités du monde diplomatique, à l’instar de Cynthia Akuetteh, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique au Gabon, et d’Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu).

Si d’aucuns évoquent la pression de la communauté internationale et autres organisations, dans le camp de la majorité l’on se félicite par contre d’un pas de géant dans le sens du respect des acquis démocratiques et des droits de l’Homme. Sur les premiers avis recueillis, on se réjouit de la «sagesse» et de l’«ouverture d’esprit» du chef de l’Etat. En face, dans l’opposition, il s’agit d’un dénouement qui était inéluctable, tant la suspension du parti était anti-démocratique.

Pour rappel, l’UN a été dissout «avec effet immédiat» en janvier 2011 par le ministère de l’Intérieur, après la prestation de serment dans des formes non constitutionnelles en qualité de président de la République élu, par de l’un de ses leaders, André Mba Obame. Une dissolution confirmée quelques mois plus tard par le conseil d’Etat. Tout est bien qui finit bien.

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