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Gabon : Une croissance prévisionnelle de 4,8% en 2015

Formation-petrole1Comptant sur l’efficacité des ajustements budgétaires, le Gabon table sur une croissance prévisionnelle proche de 5%.

Réuni le 3 mars dernier à Libreville autour du ministre en charge de l’Economie, le comité monétaire et financier national a accordé une place de choix au contexte économique international et sous-régional ainsi qu’à l’examen de la situation monétaire et financière du Gabon. «Au cours de cette réunion, nous avons tous confirmé la solidité de la croissance de l’économie gabonaise. En 2014, la croissance était de 4,3% et la Banque centrale a fait ressortir une croissance de 5,1%», a affirmé Régis Immongault, avant de revenir sur l’impact du choc pétrolier sur les économies de la sous-région. «Il importe de prendre les ajustements budgétaires pour maintenir la viabilité des finances publiques. Et c’est ce que le Gabon vient de faire (…) Il faudrait que l’application rapide de ces mesures puisse permettre de maintenir la trajectoire de l’économie», a-t-il confié à L’Union.

Le comité monétaire et financier national a confirmé la croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour l’exercice 2015, soit 4,8%. «En ce qui concerne 2015, nous avons à peu près les mêmes prévisions de croissance, puisque la croissance du PIB sur la base des ajustements que nous avons eu à prendre est d’environ 4,8%. Et la Banque centrale de faire ressortir une croissance de 4,7% pour le Gabon en 2015», a laissé entendre Régis Immongault, avant d’avertir : «Pour poursuivre les réformes structurelles et maintenir les dépenses d’investissements structurants, il faudrait que les mesures qui ont été prises puissent voir le jour». «Malgré nos marges, nous avons limité notre plafond d’endettement à 35%», a-t-il annoncé en passant en revue les agrégats macro-économiques. «Nous avons aujourd’hui un taux d’endettement en deçà du plafond fixé. En fin décembre 2014, le ratio dette par rapport au PIB est près de 27%», a-t-il précisé.

Un mécanisme de financement d’autant plus indispensable que les efforts du Gabon en matière d’infrastructures, ne peuvent plus être uniquement financés sur ressources budgétaires propres. Au titre de la production pétrolière, le comité monétaire et financier national estime qu’elle devrait davantage reculer. Et ce, en dépit de l’optimisation des champs existants et de l’exploitation de nouveaux permis.

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