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Richard Attias répond à Raymond Ndong Sima

Richard-Attias2«Le virtuose de l’«événementiel» [qui, selon l’expression de l’hebdomadaire français L’Express] brasse de coquets budgets et orchestre des forums internationaux aux retombées aléatoires», n’a visiblement pas gouté à notre article «Raymond Ndong Sima dézingue Richard Attias». En réaction de quoi, il a excipé un droit de réponse ci-après reproduit intégralement. Convainquant…

Droit de réponse de Richard Attias

«Dans son ouvrage récemment publié, l’ancien premier ministre gabonais fustige sans surprise, à quelques mois des élections, le bilan de l’actuel Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba.

Aux détours d’un paragraphe, il critique également le New York Forum Africa au motif que son coût « secret » ne serait pas justifié au regard des retombées concrètes qu’il génère.

Pour s’inscrire dans une logique économique rationnelle, l’estimation du coût d’un événement comme le NYFA, doit être rapprochée de sa fonction réelle ; elle peut s’exprimer dans la valeur perçue par les intervenants et les participants et la valeur ajoutée qu’elle apporte au pays hôte.

Depuis sa création, Le New York Forum Africa, né à Libreville, a accompagné et donné de la visibilité à la transformation du continent africain. Il a fonctionné comme un véritable laboratoire d’idées, d’initiatives, de projets au service du développement de l’Afrique. Il a été un révélateur non partisan des progrès mais aussi des problèmes qui restaient à résoudre dans tous les domaines à l’échelle du continent et en mettant l’accent sur la modernisation de la gouvernance politique, économique et financière de ses pays ; mais aussi en insistant sur la nécessité de faire reposer le développement sur une économie inclusive pour les peuples, d’intégrer les jeunes et les femmes à la dynamique de croissance, d’éduquer, de former.

Le rendez-vous annuel avec le NYFA a certainement représenté pour le Gabon une valeur ajoutée et une valeur clairement perçue par les participants mondiaux, si l’on en juge, le nombre croissant à chaque édition et la qualité des intervenants que personne n’oblige a venir.

Monsieur Ndong Sima le sait bien puisqu’il a tenu en sa qualité de Premier Ministre, plusieurs réunions de travail à son initiative, en ma présence, pour souligner aux membres de son gouvernement de l’époque l’importance du NYFA et qu’il a même présidé une session plénière ou il a présenté les projets du Gabon Emergent. Par contre je ne pense pas qu’il ait assuré un suivi effectif de toutes les marques sérieuses d’intérêt d’investissements exprimés au cours du NYFA.

‎Les retombées en termes de projets, contrats, actions qui émergent durant le forum sont de l’entière responsabilité de pays souverains et de leurs partenaires économiques et financiers. Mr Raymond Ndong Sima le sait bien puisqu’il a été premier ministre de l’ Etat Souverain du Gabon du 27 février 2012 au 24 janvier 2014, et a participé activement à chaque forum. Il a partagé, à ce titre, la responsabilité de transformer les initiatives, les actions qu’ont pu faire émerger les forums successifs en actions concrètes, pour son pays, le Gabon. Et concrétiser les actions stratégiques et structurantes pour son pays est bien le rôle d’un premier Ministre.

Enfin sur la question du budget occulte, j’invite L’ex-premier ministre à consulter son ex-ministre du budget qui ne manquera pas de lui rappeler les coûts de cette manifestation.»

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