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Succession Omar Bongo : Billie-by-Nze renvoyé à ses chères études

BILLIE-BY-NZE-ALain-ClaudeRéagissant à la récente sortie du porte-parole de la présidence de la République au sujet des querelles d’héritage auxquelles se livre la descendance du défunt président de la République, Me Eric Moutet livre sa version des faits.

A la faveur d’une récente interview accordée au quotidien L’Union le 12 mars dernier (n°11778), le porte-parole de la présidence de la République s’étonnait des «coïncidences troublantes et récurrentes entre les interventions des médias et les procédures en cours devant la justice», en rapport avec le traitement du dossier de la succession Omar Bongo Ondimba. Alain-Claude Billie-by-Nze y voyait un jeu subtil orchestré par des personnalités proches du dossier voire personnellement impliquées, notamment Onaïda Maïsha Bongo Ondimba. Pour lui, la fille de Chantal Myboto-Gondjout et du défunt président de la République, qui a récemment engagé une procédure en justice en France pourrait être une des sources principales de journal en ligne français Mediapart. «Faux !», rétorque l’avocat de la mise en cause, à la faveur d’une interview parue le 16 mars courant dans l’hebdomadaire Echos du Nord (n°276). «Accuser ma cliente d’avoir communiqué des informations à Mediapart, juste avant la précédente audience pour instrumentaliser cette publication auprès d’un juge, est parfaitement diffamatoire, et c’est absolument inexact», affirme-t-il, non sans dénoncer des «contre-vérités».

De fait, au sujet de la procédure engagée en France par sa cliente, Me Eric Moutet qui devrait plaider le 13 avril 2015 sur la question, a fait savoir qu’il s’agissait en réalité d’«une banale action de référé destinée à (leur) permettre d’obtenir les pièces attestant de l’ensemble des actifs composant (la) succession nébuleuse». D’autant que, dit-il, «le nouveau notaire, Me Estelle Brahime et Mme Dumont Beghi, (leur) refusent ce type d’informations». Ce qui est loin d’être à l’avantage de sa cliente et des autres «petits héritiers». Une rétention d’information qui n’est pas sans rappeler le silence opposé par le parquet de Nantes depuis le dépôt, par l’avocat, d’une demande d’accès aux archives d’état-civil de l’Afrique équatoriale française (AEF), le 19 janvier 2015. «Si le président Ali Bongo est bien né à la date et au lieu qu’il indique, ce devrait être assez simple d’en avoir confirmation auprès de ces services. Cette information nous est indispensable dans le cadre de la succession, puisqu’à ce jour il semble (qu’il) soit le seul à ne pas avoir communiqué tous les éléments aux notaires», a rappelé l’avocat.

L’autre contre-vérité que croit déceler Me Eric Moutet se rapporte à la situation matrimoniale d’Ali Bongo. Si pour Alain-Claude Billié-by-Nzé, le président de la République est «bien marié à la monogamie, sous le régime de la séparation des biens», pour l’avocat, qui n’a pas manqué de voir une confusion de genres dans les interventions du porte-parole de la présidence de la République, «il suffit de se reporter à l’acte de notoriété dressé par le notaire, pour constater que c’est bien le régime de la polygamie qui y est mentionné». «Soit le conseiller porte-parole en question ne connaît pas son dossier, soit il énonce à dessein une contre-vérité», a-t-il lancé. Dès lors, se pose à nouveau la question du véritable rôle d’Alain-Claude Billie-by-Nze…

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