Le haut représentant du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou a été rappelé au Gabon pour consultation suite à la saisie en France du Boeing 777 de la présidence de la République gabonaise.

Le diplomate a été vu samedi à Port-Gentil cote à coté du président Ali Bongo Ondimba qui a visité le chantier de la construction du nouvel aéroport de Port-Gentil et la route Port-Gentil/Omboué.

« Sa présence dans son pays pour constater les chantiers de transformation du pays vous etonne ? », a demandé Ali Bongo à des journalistes curieux de voir le diplomate sur le chantier de la route d’Omboue, alors qu’il était censé être à Paris.

Le diplomate n’a rien déclaré.

Jeudi, le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Bilie by Nze a tenté de démontrer que la saisie de cet avion n’est pas une affaire d’État entre la France et le Gabon. « Il s’agit d’une affaire de justice », a-t-il dit affirmant par la même occasion que les nouveaux éléments apportés mardi le Gabon permettront de libérer l’avion.

La justice Française a rejeté les arguments du Gabon et maintient l’avion à l’aéroport d’Orly en banlieue parisienne.

Un affréteur d’avions de luxe réclame 8 millions de dollars (environ 4 milliards de FCFA) à l’État gabonais. L’État refuse de payer car les dépenses effectuées n’ont pas été faites dans les règles de l’art, estime-t-on.

Antoine RELAXE et Annette MAKANGA