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Calme à Libreville un jour après le décès du principal opposant gabonais

Vue aérienne de Libreville
Vue aérienne de Libreville
Le calme a régné à Libreville, un jour après l’annonce du décès d’André Mba Obame, principal opposant gabonais.

Au petit matin, les librevillois se sont rués devant les kiosques à journaux pour lire la presse. La mort à Yaoundé au Cameroun d’André Mba Obame (AMO) a fait la une des journaux. Les violences de la veille ont aussi défrayé la chronique.

Les ruines de l’ambassade du Bénin incendiée par des présumés militants de l’opposition étaient le principal attrait de la presse y compris les citoyens lambda qui ont immortalisé les tristes images sur leurs téléphones portables.

Sans soumettre la capitale gabonaise dans un état de siège, le gouvernement a déployé des forces de sécurité sur certains points stratégiques de la ville, comme les stations services, le palais de l’Assemblée nationale où le rond point de la démocratie.

Ce principal carrefour mène vers le siège de l’Union nationale. Des militants excités y ont dressé des barrages et contrôlent les entrées et sorties. A l’intérieur du siège, plusieurs sympathisants d’André Mba Obame, qui avait séduit les gabonais lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2009, viennent faire leur deuil. Les dirigeants préparent l’envoi au Cameroun d’une délégation qui assurera le rapatriement de la dépouille à Libreville à une date non encore communiquée.

La mi-journée, les ministres de l’Intérieur et son collègue des Affaires étrangères ont tenté de visiter les ruines de l’ambassade du Bénin. Le diplomate béninois a refusé de se déplacer pour des raisons de sécurité. Les deux ministres se sont rendus à sa résidence pour lui apporter le réconfort de la République.

« Nous ne voulons pas croire que ces actes résultent d’un mouvement populaire instantané contre les intérêts du Bénin établis au Gabon. Il s’agit plutôt d’un acte isolé perpétré par quelques individus qui ont des liens solides avec des partis politiques », a déclaré le ministre gabonais des Affaires étrangères à l’issue de la rencontre avec l’ambassadeur du Bénin.

« Une enquête est ouverte… nous avons des indices fortes », a déclaré pour sa part le ministre gabonais de l’intérieur, Guy Bertrand Mapangou.

Outre cette mission diplomatique, des commerces et des voitures des particuliers ont été saccagés ou brûlés.

Antoine Relaxe

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