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LTNOB/Grève : « On doit arrêter d’exploiter les élèves dans les luttes syndicales »

lycee_technique_ltnobLes arriérés de paiement de la prime d’incitation à la performance (PIP) pour le compte du 4ème trimestre de l’année précédente ont été à l’origine de ce mouvement d’humeur enregistré au Lycée Technique National Omar bongo par un collectif d’enseignant subissant ce qu’ils appellent « les affres d’une administration à deux vitesses ». Très tôt en cette matinée du 3 juin, des barricades ont été érigées à l’entrée de cet établissement empêchant les élèves d’y pénétrer et obstruant la voie publique.

Le Lycée Technique National Omar Bongo a été le théâtre, durant la journée du 3 juin, d’affrontements entre gendarmes et élèves de cet établissement secondaire, situé dans la commune d’Owendo. En effet, la raison principale en est la décision de barricader l’entrée principale de ce lycée aux élèves et à certains enseignants ayant perçu leur Prime d’Incitation à la Performance (PIP) pour le compte du 4ème trimestre de l’année écoulée, par un collectif composé d’enseignants de plusieurs établissements de la capitale gabonaise.

L’arrivée de la gendarmerie nationale et de deux escadrons anti-émeute, afin de rétablir l’ordre sur la voie publique obstruée par les jeunes manifestants, a vite fait d’échauffer les esprits et comme c’est souvent le cas, une rixe entre un pandore et un jeune a été l’élément déclencheur de jets de cailloux d’une part et des gaz lacrymogènes d’autre part. Des blessés et des interpellations ont été signalés lors de cet affrontement qui s’est poursuivit jusqu’en début d’après-midi.

Afin de ramener le calme et la sérénité au sein du lycée, le Directeur Général de l’Enseignement Technique, dépêché sur les lieux sur instruction du Ministère de l’Enseignement Technique, a rassuré les enseignants en leur précisant que les bons de caisses étaient à la Direction Générale des Ressources Humaines et étaient sur le point d’être payés. Selon le proviseur de cet établissement Pierre Boussougou, « les enseignants qui ont lancé ce mouvement ont tout à fait raison de revendiquer leurs émoluments mais ce qui pose problème dans ce cas, c’est la manière utilisée qui n’est pas adéquate et surtout le fait qu’ils utilisent les enfants comme moyens pour atteindre leurs fins ».

Mikel Doussengui

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