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Le Mogabo en opération de charme à Paris en pleine tempête sur la filiation d’Ali Bongo

mogaboLe Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo) était ce samedi 6 juin à Paris en France pour tenter de défendre les actions du président Gabonais auprès des Gabonais vivant sur ce territoire. La présidence Gabonaise à l’origine de ce mouvement « citoyen » – outrepassant au passage ses prérogatives républicaines – est fièrement en campagne avant l’heure pour son locataire.

Le président Gabonais dont l’acte de naissance avait été réclamé la veille à Nantes par cette même diaspora Gabonaise auprès des autorités Françaises a donc ainsi intérêt à déployer ses hommes de mains pour interférer pour lui en France. Hasard de calendrier ?

La délégation conduite notamment les inamovibles portes-parole de la présidence et du gouvernement Gabonais, a tenté d’apporter dans le 15e arrondissement de Paris, le message de la réélection du président Gabonais. De même, dans cette délégation de charme figurait en bonne place la nouvelle présidente du sénat Gabonais, Lucie Milebou-Aubusson mais aussi l’irréductible Yves Fernand Mamfoumbi.

Les fervents défenseurs d’Ali Bongo Ondimba

Il faut dire que le Mogabo créé en mai dernier a pour objectif officiel de « soutenir l’action menée par le chef de l’Etat, afin de construire ensemble une nation forte et solidaire », précise le mouvement sur sa page facebook dédiée.

La descente-causerie de Paris avait pourtant l’air d’une contre-manif à celle conduite par certains citoyens de la diaspora de France à Nantes pour tenter de percer l’abcès né de la polémique autour des origines d’Ali Bongo Ondimba. Le président Gabonais alors candidat, aurait usé dans son dossier de candidature à la présidentielle de 2009, un parfait faux acte de naissance signé par une personnalité municipale qui n’y avait pas autorité. Sur la foi de ce faux usage de faux, l’opposition Gabonaise avait tenté d’obtenir sa destitution en vain par les voies institutionnelles selon les termes prévues par la loi en pareilles circonstances.

Les manifestants gabonais vendredi dernier à Nantes

Concernant la démarche citoyenne initiée à Nantes qui a vu la participation de l’intrépide opposant Dr Daniel Mengara venu des Etats-Unis pour l’occasion, les autorités Françaises ont promis indiquer ce vendredi si oui ou non, Ali Bongo serait né en 1959 à Brazzaville alors capitale de l’Afrique équatoriale Française. L’avenir politique des membres du Mogabo et de leur parrain Ali Bongo Ondimba devraient se jouer cette semaine même si, certains observateurs ne croient pas à l’affront que constituerait une réponse négative à l’existence de cet acte de naissance sur les fichiers centraux d’Etat civil de Nantes.

Cette réponse si négative, frôlerait bien l’incident diplomatique entre les deux Etats au passé et présent qui laissent peu de place à l’expression véritable de la vérité d’autant que les dessous d’arrangements et de partage des richesses du Gabon, a de tout temps animés la présence Française en Afrique. C’est ce vendredi 12 juin donc que nous serions si les réseaux françafricains sont toujours leurs quartiers au sein de l’équipe conduite par le président Français François Hollande.

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