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Le mandat de l’Unoca passe de 18 à 36 mois

Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca). © unoca.unmissions.org
Abdoulaye Bathily, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca). © unoca.unmissions.org
Le mandant du Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) est passé de 18 à 36 mois, indique un communiqué de la représentation onusienne à Libreville.

Cette décision de rallonger le mandat de l’Unoca émane du secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, au lendemain d’une mission d’évaluation onusienne effectuée du 26 au 28 mars dernier à Libreville, ayant relevé dans son rapport la nécessité de réviser la périodicité du mandat de cette représentation sous régionale, précise le communiqué.

Il est question de promouvoir une certaine efficacité dans l’action de l’Unoca, indique-t-on.

« Cette démarche est en cohérence avec le statut des Bureaux ayant les mêmes configurations et missions que l’Unoca, dont le mandat actuel expirerait le 31 août 2015 », souligne le même document.

Mais la prorogation du mandat de l’Unoca, mentionne-t-on, semble également liée aux défis que doit relever la représentation onusienne dont l’agenda politique est dominé jusqu’en 2018 par des rendez-vous électoraux cruciaux.

Intervenant jeudi dernier au Conseil de sécurité de l’Onu, à New York, lors de la présentation du 8ème rapport sur l’Unoca, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, a plaidé pour l’augmentation des moyens logistiques et le renforcement des capacités du Bureau régional pour l’Afrique centrale, indique également ce communiqué.

L’objectif, peut-on lire dans ce communiqué, est de permettre à l’Unoca de faire face à ses nombreux défis, notamment ceux liés à l’impact régional des attaques de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, mais aussi à la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, et aux dégâts que continue de poser l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).

De même, pour Ban Ki-Moon, il est nécessaire de mobiliser des ressources appropriées afin de doter l’Unoca des capacités non seulement en matière de médiation, mais encore en ce qui concerne la promotion de l’inclusion des droits de l’Homme et la participation accrue des femmes dans les programmes régionaux de paix et de sécurité, l’alerte rapide sur les risques liés aux processus électoraux et l’évaluation du déroulement des élections.

Document de 21 pages, le 8e rapport sur les activités de l’Unoca passe en revue les principaux événements qui ont marqué la vie politique en Afrique centrale durant les six derniers mois ainsi que les dossiers sécuritaires importants.

« Il intègre la situation socio-économique, l’état des droits de l’Homme, les conséquences humanitaires de la crise en République centrafricaine, les initiatives en cours pour lutter contre les groupes armés et terroristes qui menacent la paix et la sécurité de la région », conclut le communiqué.

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