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France: nouvelle garde à vue dans «l’affaire Accrombessi»

Maixent Accrombessi… l’homme en question. © ny-forum-africa.com
Maixent Accrombessi… l’homme en question. © ny-forum-africa.com
Philippe Belin, le patron de la société française, Marck, mise en cause dans l’affaire Accrombessi est en garde à vue en France, le 4 août 2015.

«L’affaire Accrombessi» se poursuit en France. En début de semaine, le directeur de cabinet du président gabonais, Maixent Accrombessi, avait été interpellé dans un aéroport parisien. La justice française souhaitait l’entendre dans une affaire de versements suspects. Mais sous le coup d’une immunité parlementaire, il avait finalement rapidement été remis en liberté. Cette fois-ci, c’est le patron de la société française Marck, mis en cause dans cette affaire, qui est en garde à vue.

La garde à vue de Philippe Belin n’a finament pas été levée jeudi soir. Mais le patron de la société Marck ne devrait pas tarder à être fixé sur son sort, car c’est à la mi-journée qu’expire le délai légal de 48h. Philippe Belin est en garde à vue depuis ce mercredi soir près de Paris. L’homme est soupçonnée d’avoir effectué des versements suspects vers le Gabon et le Bénin.

Lundi, le directeur de cabinet d’Ali Bongo avait été interpellé et placé en garde à vue, dans ce même dossier. Une arrestation jugée scandaleuse par Libreville. La présidence gabonaise avait fait parvenir un ordre de mission au nom du directeur de cabinet et Maixent Accrombessi avait rapidement été relâché, bénéficiant de l’immunité diplomatique. Il a, depuis, regagné le Gabon.

Philippe Belin a déjà été interrogé sur ce même dossier, au mois de juin. Mais cela n’a manifestement pas suffit. Et les enquêteurs cherchent toujours à en savoir plus sur les virements effectués par sa société vers le Gabon et le Bénin. L’un d’un peu plus de 300 000 euros en faveur d’une société gabonaise détenue par un proche de Maixent Accrombessi et six autres virements, pour un montant total de 2 millions d’euros, en faveur d’une société béninoise gérée par Maixent Accrombessi lui-même.

Lundi, en même temps que M. Accrombessi, une collaboratrice de la société Marck a été interpellée mais relâchée après quelques heures. C’est maintenant le patron du groupe qui doit rendre des comptes. Philippe Belin a déjà été mis en examen en 2014 dans le cadre d’une enquête impliquant l’homme d’affaires corse Tomi, qui entretient des relations privilégiés avec plusieurs présidents dont celui du Gabon.

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