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Au 1er jour du NYFA 2015 : Ali Bongo et le chômage des jeunes

Un jeune intervenant s’adressant aux panelistes. © ny-forum-africa.com
Un jeune intervenant s’adressant aux panelistes. © ny-forum-africa.com
En marge du New-York Forum Africa, la deuxième édition de l’African citizens’ summit, organisé le 28 août courant à Libreville, a permis au président de la République d’échanger avec des jeunes sur leur employabilité et le soutien à l’entreprenariat.

Initié parallèlement à la troisième édition du New-York Forum Africa (NYFA), l’African citizens’ summit se veut une passerelle d’échange entre les jeunes et les dirigeants dans des domaines aussi variés que l’éducation et l’implication des jeunes dans le processus de développement. Pour sa deuxième édition, qui s’est tenue le 28 août courant à Libreville, les participants ont souhaité interroger les dirigeants sur l’emploi et le soutien à l’entreprenariat des jeunes en Afrique et particulièrement au Gabon. Parmi les personnalités interpellées : Ali Bongo et Michaëlle Jean.

Pour les jeunes, il s’agissait de comprendre les raisons de la hausse incessante du taux de chômage à travers le continent, et de s’informer sur les mécanismes mis en œuvre en vue de venir à bout de ce phénomène. Comme l’a affirmé Michaëlle Jean à l’ouverture du sommet, «rien ne se fera sans la jeunesse», qui «fait partie de la solution aux maux qui minent le monde et particulièrement le continent africain». Tout au long des échanges, les intervenants ont abordé la question du difficile accès des jeunes à l’emploi, tant dans les entreprises publiques que privées. Dans le même ordre d’idées, la question de l’accès aux stages a été abordée, alors que nombre de sociétés rechignent encore à accorder leur confiance aux jeunes sans expérience professionnelle. Si, pour répondre à cette préoccupation, Ali Bongo a affirmé avoir encouragé la rédaction d’une loi qui institue l’obligation pour les entreprises publiques et privées d’offrir des stages aux jeunes, il n’en a pas moins mis en cause «la politisation à outrance» des universités.

Pour le président de la République, c’est notamment cette immixtion de la politique qui est la principale cause des difficultés dans le bouclage des enseignements, influençant la qualité des diplômes et suscitant la réticence des patrons d’entreprises. Or, pour recruter, les entreprises se basent, de plus en plus, sur le niveau des formations. Au sujet du soutien à l’entreprenariat des jeunes, Ali Bongo a annoncé que le Gabon entend débloquer 584 millions de francs au bénéfice du Programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Une promesse qui, si elle a été bien accueillie, a suscité d’autres réactions. Pour certains, le soutien aux jeunes entrepreneurs passe aussi par la mise en place d’un fonds de financement abondé par la moitié de l’héritage promis par Ali Bongo le 17 août dernier. Rien moins que ça.

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