Le centre des métiers porté par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est en cours de rénovation. Ses promoteurs ambitionnent d’en faire un lieu de formation d’envergure nationale voire sous-régionale dans les domaines de l’eau et de l’énergie.
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ambitionne de donner une nouvelle dimension à sa structure de formation interne. L’annonce en a été faite, en début de week-end dernier, par son directeur général. «Pour remplir efficacement sa nouvelle mission, la SEEG a initié un ensemble de travaux de rénovation du Centre, nécessaires à l’amélioration du cadre d’accueil, de l’environnement de travail et de l’hébergement», a-t-il expliqué.
Cette transformation, qui trouve tout son sens dans le besoin de mise en œuvre de sa politique de formation et de développement des compétences, ne se limite pas qu’à l’aspect infrastructurel. Elle prend également en compte la nécessité de repenser l’utilisation du centre. Il s’agit d’en faire un lieu de formation d’envergure nationale voire sous-régionale. «Un programme de modernisation du contenu pédagogique est en cours d’élaboration afin d’adapter l’offre de formation aux besoins en compétences de la SEEG, du secteur et de l’État», a assuré Jean-Paul Camus, soulignant : «L’opportunité qu’offre désormais le centre à accueillir des stagiaires dans le cadre des programmes d’insertion et réinsertion des jeunes diplômés ou sans qualification, d’une part, ou à proposer des formations diplômantes en collaboration avec l’Académie de Partis, d’autre part».
Mis en fonction en 1979, le Centre des métiers Jean Violas est, avec celui d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et la Fondation de l’institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) du Burkina Faso, l’une des rares structures à offrir des formations dans les domaines de l’eau et l’électricité en Afrique subsaharienne. Depuis plusieurs années, la qualité de son offre de formation a fortement régressé.
