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POLITIQUE : quand une partie du Front de l’opposition se trompe d’adversaire !

Nouvel échec dans les initiatives des suppôts du pouvoir infiltrés dans la bergerie de l’opposition, avec pour dernière manœuvre en date, la convocation, hors des normes statutaires, d’une réunion des signataires de la charte du Front uni de l’opposition pour l’alternance, avec pour mission inavouée de ‘’neutraliser’’ un empêcheur de tourner en rond, en l’occurrence le président en exercice du Front uni, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, accusé par ses détracteurs infiltrés dans l’opposition de violation des textes fondateurs du Front. Les attaques en règle contre Jean de Dieu Moukagni Iwangou sont fondées sur des supputations de prise de langue avec le pouvoir, dans le cadre des séances de travail préparatoires à la formation du nouveau gouvernement.

Vue du directoire de la réunion vainement convoquée visant à  »accabler » Moukagni Iwangou
Vue du directoire de la réunion vainement convoquée visant à »accabler » Moukagni Iwangou

Le rejet public par Jean de Dieu Moukagni Iwangou, à la faveur d’une rencontre citoyenne organisée à Libreville, de tout deal passé avec le pouvoir dans le cadre de sa participation à un quelconque gouvernement d’ouverture, ne semble à ce jour convaincre une partie des signataires de la charte, qui montrent curieusement leur détermination à en découdre avec le président en exercice du Front, auteur d’une procédure judiciaire visant à la destitution d’Ali Bongo pour faux en écriture publique, dans le cadre de sa situation administrative hors du commun, qui fait de lui l’unique président au monde sans acte de naissance.

Depuis le lancement de cette charge contre le fils Bongo, invité jusqu’ici sans succès à se mettre à la disposition de la justice, Jean de Dieu Moukagni Iwangou est la cible privilégiée du pouvoir et de l’ensemble de ses satellites tapis dans l’opposition.

Vue de quelques présents dans la salle de réunion
Vue de quelques présents dans la salle de réunion

Cette prise pour cible d’un compagnon de lutte ouvertement engagé dans la bataille pour l’alternance politique et la chute du régime Bongo-PDG s’apparente ni plus ni moins qu’à se prêter au jeu du pouvoir. Les velléités de mise à prix de la tête du président en exercice du Front uni de l’opposition pour l’alternance, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, par ces signataires et alliés de la charte du Front de l’opposition, curieusement proches de Jean Ping, participe de l’action des bras armés du pouvoir Bongo, évoluant le masque sur le visage dans les couloirs de l’opposition gabonaise. Cet acharnement des pro Ping contre Moukagni Iwangou porte tous les stigmates des manœuvres visant à fragiliser ce porteur d’eau au processus de déstabilisation en marche du régime PDG.

Car, comment engager des actions à charge contre un maillon principal des initiatives visant à déstabiliser Ali Bongo, en dispensant par ailleurs de foudres l’ennemi public n°1, c’est-à-dire, Ali Bongo Ondimba, symbole de la pérennisation d’un régime prédateur, responsable de tous les maux dont souffre le Gabon ? Soulignons que cette entreprise contre-productive vient renforcer les actions visant à faire le lit à un nouveau passage en force d’Ali Bongo lors de la présidentielle de 2016. Un objectif freiné par des contre-feux dressés par le peuple de l’opposition, dont Jean de Dieu Moukagni est l’un des ses braves membres.

Paul Davy

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