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Moukagni-Iwangou et Mabiala au cœur d’une communication de Billie-By-Nzé

BILLIE-BY-NZE-ALain-ClaudeLe nouveau ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a entretenu la presse, le 17 septembre courant, revenant sur l’acte de refus du président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) d’intégrer le gouvernement et l’arrestation de l’ancien ministre de la Fonction publique.

Au sortir du Conseil des ministres tenu le 17 septembre courant à la présidence de la République, le porte-parole du gouvernement est revenu sur l’actualité politique nationale. Alain-Claude Billie-By-Nzé s’est exprimé sur le refus de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou d’intégrer le gouvernement, insistant sur le fait que le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) «a bien été consulté». Sur le cas de Serge Maurice Mabiala, ancien directeur de cabinet adjoint du président de la République et ancien ministre, il a dit ne pas en savoir plus. Cependant, il a d’emblée écarter l’hypothèse de la machination politicienne.

Le verbatim intégral de la sortie du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

«Il n’est pas dans l’habitude de l’exécutif et principalement du Chef de l’Etat de rendre compte, de rendre publique les rencontres qu’il peut avoir avec ses compatriotes de la majorité, de l’opposition et de la société civile. Je vous ai d’ailleurs indiqué ici, dans mes fonctions antérieures, que le président de la République mettait un point d’honneur à ce que ses collaborateurs n’aillent pas révéler qu’il est venu en aide à untel ou à untel autre. Il considère, lui, dans son éducation, dans sa formation et dans son sens de l’Etat, que ce sont des choses qui ne se font pas. M. Moukagni aurait naturellement pu reconnaître publiquement qu’il a été consulté et qu’il a refusé. Il aurait pu le faire avant la formation du gouvernement. Il aurait même dû le faire après la formation du gouvernement, à condition de reconnaître qu’il a été consulté.

Le fait de nier avoir été consulté fait passer les plus hautes autorités pour des personnalités irresponsables, qui nommeraient au gouvernement de la République, au sommet de l’Etat, pour gérer le pays, des gens qui n’ont pas été consultés. Ceci n’est pas conforme à la vérité. M. Moukagni a bien été consulté. Il séjournait en France. Il a été appelé pour venir en consultation au Gabon. Il est venu en consultation. Il a été longuement reçu. Je dirai même très longuement reçu sur la situation politique, sur la situation économique du pays, la situation sociale. Je peux vous dire que M. Moukagni a indiqué avoir plus que des convergences de vues avec le chef de l’Etat. Il a donc été consulté sur le gouvernement. Il a marqué son accord. Il a été consulté sur le poste ministériel. Il a marqué son accord, y compris sur le niveau hiérarchique occupé dans ce nouveau gouvernement qui était en formation. Entendre dire qu’il n’a pas été consulté, est scandaleux et ne donne pas une image sereine de ce que sont les hommes politiques gabonais.

Chacun est libre, lorsqu’il est consulté, d’accepter ou de refuser, à condition de dire la vérité. Et là, M. Moukagni, qui est magistrat, a pris quelques libertés avec la vérité. Et là nous mettrons à votre disposition, si vous le souhaitez, des éléments : photo, vidéo qui confirment que M. Moukagni a bel et bien été consulté.

S’agissant de l’interpellation de M. Serge Maurice Mabiala, il ne vous a pas échappé que nous sommes un pays qui consacre la séparation des pouvoirs. Nous sommes informés que M. Serge Maurice Mabiala a été interpellé ce matin. Mais en tant qu’exécutif, en tant que gouvernement, nous ne pouvons, à l’heure où nous parlons, vous donner les raisons de cette interpellation, ni à quoi cela mène. Dans tous les cas, le pouvoir judiciaire, par les voies appropriées, s’exprimera, communiquera et indiquera au public, les raisons pour lesquelles M. Serge Maurice Mabiala a été interpellé. Mais ce que je puis vous dire, c’est que ce n’est pas pour des raisons politiques. Ça n’a rien à voir avec ses positions au sein du parti ou en dehors du parti. Ce sont des raisons que nous ignorons à ce jour, mais que la justice communiquera en temps opportun ».

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