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Front social: Colère à la Fonction publique

Décidés à faire aboutir leurs revendications, les membres du Syndicat des agents de la fonction publique (Synafopra) ont annoncé, le 19 octobre courant à Libreville, la poursuite de leur mouvement d’humeur entamé en juillet dernier.

Fustigeant le prétendu mépris du gouvernement, les membres du Syndicat des agents de la fonction publique (Synafopra) ne désarment pas. Leur mouvement d’humeur entre dans sa quatrième semaine. «Nous sommes rentrés en grève le 3 juillet 2015 pour protester contre le mépris affiché par la tutelle à notre endroit», a lancé le président du syndicat lors de l’assemblée générale tenue le 19 octobre à Libreville. Un mouvement suspendu le 11 août dernier, suite à l’engagement de Jean-Marie Ogandaga d’organiser le concours professionnel, mettre à disposition des bus de transport et, revenir à la prime de rendement. «Le bilan qui est fait de ces points est très mitigé», a déploré Régis Malembe, relayé par L’Aube, avant de poursuivre : «Et pour ce qui est de la commission qui devrait être mise en place pour le suivi du reste des points contenus dans le cahier des charges, aucune réunion, si ce n’est celle du 11 août quand nous suspendions la grève. Cela explique la rupture du dialogue entre nous et la tutelle».

A ces points s’ajoute, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du deuxième trimestre 2015. «Oui elle est supprimée mais nous disons que celle du deuxième trimestre doit nous être payée et cela devait être fait depuis juin dernier. C’est trop», a lancé Régis Malembe, évoquant ensuite le concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (Ena). «Le décret 202 qui date des années 80 est clair : il faut trois ans d’ancienneté et être en A2 pour participer au concours pour ce qui est des internes. Or les réformes actuelles écartent les internes parce que dorénavant, il faut être A1 et avoir 4 ans d’ancienneté. Nous disons non !», a déclaré le président Synafopra, dénonçant au passage les 20 000 francs de frais de dossier pour la participation au concours. «Une escroquerie qui engage la crédibilité de leurs auteurs», s’est-il emporté, avant d’annoncer le durcissement de la grève «avec la poursuite du service minimum et ce jusqu’à satisfaction totale de (leurs) revendications». «Le ministre (de la Fonction publique, ndlr) Jean-Marie Ogandaga assumera les conséquences qui découleront de cette grève», a-t–il menacé.

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