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Gabon: autorités et opposants évoquent le fichier électoral

La prochaine élection présidentielle au Gabon est prévue en 2016. Dans la perspective de ce scrutin, l’opposition a rencontré le ministre de l’Intérieur pour le présenter ses exigences.

Tous les principaux opposants sont là. Jean Ping, déjà en précampagne, est l’unique absent remarquable. Les opposants sont venus parler avec le ministre de l’Intérieur de la transparence électorale. Ils ont particulièrement insisté sur la révision de la liste électorale biométrique dans la perspective de l’élection présidentielle prévue avant fin 2016.

Ils ont suggéré au ministre d’organiser une confrontation entre Gemalto, l’opérateur retenu par le Gabon, et la classe politique, comme l’explique Pierre-Claver Maganga Moussavou, président de l’Union des forces du changement pour l’alternance : « Nous ne sommes pas satisfaits du tout. D’abord, Gemalto n’est pas satisfait lui-même de ce qui a été fait. Il y a des choses à corriger et justement Gemalto doit se présenter pour répondre à certaines de nos interrogations ».

Le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubele Boubeya est sorti de la rencontre très détendu : « Nous sommes des Gabonais qui parlons entre partis politiques et ministère de l’Intérieur. Nous nous sommes promis de nous retrouver très rapidement d’ailleurs pour continuer les discussions sur les listes électorales ».

La date exacte de la prochaine élection présidentielle n’est pas encore connue. Ali Bongo, le président sortant, et Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, sont les potentiels candidats les plus redoutables.

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