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Après la rentrée des classes : Daniel Ona Ondo à la «Dure»

Une délégation de la Dynamique unitaire responsable (Dure) conduite par Fridolin Mve Messa, a rencontré, le 20 octobre dernier, le Premier ministre. Au centre des débats, le nouveau Code du travail, le Conseil national du dialogue social, et les conventions collectives.

Une délégation d’un des syndicats de l’éducation nationale a été reçue par le Premier ministre. Daniel Ona Ondo entendait échanger avec le bureau de la Dynamique unitaire responsable (Dure) des problèmes relatifs à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Concrètement, il était question de rechercher des solutions aux différents problèmes évoqués lors des travaux du dialogue social, notamment le nouveau Code du travail, la mise en place d’un Conseil national du dialogue social et les conventions collectives. Il s’agissait aussi d’évoquer le paiement des arriérés de la Prime d’incitation à la performance (PIP) et de la Prime d’incitation à la fonction d’enseignant (Pife).

Se réjouissant de la mise en place du nouveau système de rémunération des agents de l’Etat, les responsables syndicaux se sont inquiétés du climat social actuel, fait de grèves dans l’administration publique. Le Premier ministre a rassuré les uns et les autres quant à un retour à la sérénité, réaffirmant l’engagement du gouvernement à maintenir la paix sociale. Cette rencontre a également permis à Daniel Ona Ondo et aux syndicats de confronter, avec sincérité et courtoisie, leurs points de vue afin de parvenir à des compromis, gages d’un dialogue social constructif. Saluant la disponibilité du Premier ministre, les leaders syndicaux ont affiché leur satisfaction à l’issue de cette rencontre, affirmant leur engagement à privilégier le dialogue pour le règlement pacifique des conflits sociaux.

On se souviendra cependant que si la Conasysed s’est engagée à permettre une rentrée des classes apaisée, elle a toutefois accordé trois mois au gouvernement pour satisfaire ses revendications. Si les choses ne rentrent pas dans l’ordre d’ici au 25 décembre prochain, la centrale syndicale pourrait entrer en grève. Au nombre de ses doléances, la Conasysed souhaite le rétablissement, à la fin du mois d’octobre, du salaire d’un de ses leaders, Marcel Libama. A cela s’ajoute la rétrocession, à plus de 200 enseignants, des bons de caisse des mois de mars, avril et mai, renvoyés à la solde par l’équipe sortante du ministère de l’Education nationale. Ces enseignants avaient été mis sur bons de caisse en avril dernier, suite au mouvement de grève ayant paralysé le secteur éducation. Or, pour bénéficier de ce bon, il fallait présenter une attestation de reprise de poste délivrée par le chef d’établissement ou par le chef de circonscription auquel appartient l’enseignant. Autres points inscrits dans le cahier de revendications des enseignants : le remboursement des différentiels de salaires ponctionnés en juin et 2015 aux leaders syndicaux et autres enseignants ; le paiement des vacations des examens des sessions 2015 ; le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du deuxième trimestre ; le traitement définitif du dossier du pré-primaire ; le paiement des rappels des enseignants ; l’annulation de la décision d’avancement au mérite.

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