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Conseil économique et social: Quid du président depuis 45 jours ?

Depuis le 11 septembre 2015, date de la nomination de Paul Biyoghé Mba au gouvernement à la faveur d’un remaniement ministériel, le Conseil économique et social (CES) est sans président. Pourtant, les personnalités ne manquent pas pour occuper cette fonction.

Le profil : généralement un ancien ministre (à l’exception de Bouka-Bou-Nziengui, de Jean-Jacques Boucavel et d’Edmond Okemvélé).

L’âge : souvent entre 45 ans et 75 ans. Ainsi, les Edouard Alexis Mbouy’Boutzit, Louis-Gaston Mayila, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou et Paul Biyoghé Mba, ont été à la tête de cette institution. Aujourd’hui, dans certains milieux, on parle d’un retour de l’ancien ministre de l’Intérieur à la tête de cette institution dont il a assuré la présidence entre 2006 et 2012. A 78 ans – il est né en mars 1937 – Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou est cité parmi les personnalités pouvant être désignées comme premier responsable du CES. Mais problème pour l’ancien élu de la Haute-Banio : sa province, la Nyanga, dispose déjà de «places de choix» dans le gouvernement (notamment un vice-Premier ministre, le ministre du Pétrole et le ministre de l’Education nationale) et dans la haute administration.

Autre personnalité citée pour le poste : Christophe Akagha Mba. Le nom de l’ancien ministre de l’Economie, puis des Mines, a été cité au tout-début après son éviction du gouvernement, mais selon une source proche du Palais du bord de mer, il lui serait réservé un poste d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Afrique du Nord.

D’autres noms sont avancés, parmi les proches du président sortant de l’institution. On cite pêle-mêle Aurélien Ntoutoume, élu de Libreville, et Julien Nkoghé Békalé, élu du Komo-Mondah. Leur qualité de parlementaire ne gêne nullement. L’un ou l’autre démissionnerait de l’Assemblée nationale pour prendre la tête du CES. Avant sa nomination au CES en juin 2012, Paul Biyoghé Mba siégeait comme député à l’Assemblée nationale…

Mais celui dont le nom est plus fréquemment cité ces derniers jours est Adrien Nkoghé Essingone, actuel 3ème vice-président de l’Assemblée nationale. Ancien ministre de l’Habitat, ancien PCA de l’UGB, ancien directeur général du Crédit foncier du Gabon, de la SNBG et de la Caistab, l’élu du Komo-Océan – banquier et économiste de renom – verrait là une sorte de couronnement de sa carrière s’il était nommé à la présidence de la sixième institution de l’Etat (après la présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle et le Conseil national de la communication).

Pour le moment, la sixième institution du pays est toujours sans président. Depuis 45 jours, c’est le premier vice-président Raphaël Sadibi Bouka qui ne fait qu’assurer l’expédition des affaires courantes.

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