spot_imgspot_img

Suite aux révélations d’Echos du Nord : Ndemezo’Obiang, entre dénégations et précisions

L’ancien ministre des Sports conteste avoir sollicité une audience auprès du président équato-guinéen.

Tout comme Adrien Nkoghe Essingone et Clément Obame Mezui avant lui, René Ndemezo’Obiang s’est élevé contre les révélations de notre confrère Echos du Nord. L’hebdomadaire y dévoile une lettre de l’ancien ministre des Sports au président équato-guinéen en janvier 2014, et dans laquelle apparaissent les noms de personnalités politiques d’ethnie Fang supposées s’être ralliés à la cause de Jean-Ping dans la perspective de la prochaine présidentielle. «Un tissu de mensonges, un grotesque mensonge», écrit l’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG), se disant convaincu que l’auteur de cet article poursuit des desseins «machiavéliques» et «cyniques», avec pour objectif le sabotage des relations de fraternité, d’amitié, de coopération et de bon voisinage entre le Gabon et la Guinée équatoriale «en laissant croire que les plus hautes autorités politiques équato-guinéennes entretiendraient des relations particulièrement obscures avec les opposants gabonais en général, et ceux de la communauté fang, en particulier».

René Ndemezo’Obiang, affirme qu’après sa sortie du gouvernement en 2012, il se rendait régulièrement et officiellement en Guinée-équatoriale dans le cadre des préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2012. «Je n’ai foulé de nouveau le sol de Bata qu’en janvier 2015, à l’occasion du match d’ouverture de la Can 2015. D’ailleurs, ce jour-là, j’ai rallié Bata en voiture à partir de Bitam, via Ebebiyin. Mon déplacement s’est effectué en compagnie de mes deux frères cadets et de mon invité personnel, l’ancien sélectionneur des Panthères : Gernot Rohr», a-t-il précisé. «Nous sommes arrivés au stade de Bata après le coup d’envoi. Et dès la fin de la rencontre, nous avons regagné Bitam, en empruntant cette-fois l’autoroute Bata/Mongomo», a-t-il ajouté, réfutant une quelconque audience avec le président équato-guinéen.

Pour René Ndemezo’Obiang, les «commanditaires de tels actes se trouvent dans l’opposition radicale, où ils travaillent clairement pour le pouvoir en place». Il dit se réserver le droit d’ester en justice Echos du Nord. Opposition radicale ? Opposition radicale travaillant pour le pouvoir ? Comprenne qui pourra…

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES