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Patrice Fonlladosa sur le site de la future usine d’eau potable

Le président du conseil d’administration de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) s’est imprégné, le 23 octobre courant, de l’état d’avancement de la construction de la station de traitement des eaux résurgentes de l’ex-carrière de cimgabon, située dans la commune de Ntoum.

Le président du conseil d’administration de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG) a effectué, le 23 octobre courant, une visite du site de la future station de traitement des eaux résurgentes de l’ex-carrière de la société Cimgabon, basée dans la ville de Ntoum. Cette nouvelle unité, d’une capacité de production de 15 000 m³/jour, soit l’équivalent de la consommation quotidienne de 100 000 habitants, intervient dans le cadre de la 2e phase de travaux intermédiaires de la SEEG, dont le but est d’élever le niveau de production quotidienne à 230 000 m³/jour. D’un coût d’investissement de 5 milliards de francs, entièrement financé par la SEEG, la station s’articule autour d’une installation hydromobile, de deux pompes en fonctionnement, d’une canalisation de type fonte standard de diamètre 300 mm sur 87 ml pour le transport de l’eau et d’une autre canalisation de type fonte standard de diamètre 400 mm sur 3,5 km pour le transport de l’eau traitée vers l’usine de Ntoum 5/6.

L’opérationnalisation de cette réalisation initiée en attendant la mise en service de l’usine de Ntoum 7, qui doit permettre de couvrir les besoins de la capitale au moins jusqu’en 2030, est prévue pour début 2016. Elle permettra aussi de remettre complètement en eau les réseaux de Libreville. «Depuis 2013, avec 65 000 m³ supplémentaires, nous sommes largement au-dessus de la demande en eau. Et nous pouvons estimer que cette demande, sur trois et quatre ans, sera de l’ordre de 20 000 m3. Ce qui nous amène à dire que, nous avons rattrapé 45 000 m³ de retard», a indiqué le directeur technique de la SEEG, Philippe Clément.

En terme de perspectives, la SEEG compte, pour les toutes prochaines années, s’investir dans l’installation des capacités supplémentaires de traitement d’eau dans plusieurs capitales provinciales du pays, notamment à Port-Gentil qui fera 6 000 à 7 000 m3/jour, Lambaréné, Mouila et Koulamoutou.

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