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«Air Cocaïne» : le pilote Bruno Odos dort en prison

L’un des deux pilotes français condamnés à 20 ans de prison en République Dominicaine pour trafic de drogue, a été placé mardi soir en détention provisoire à la prison des Baumettes, à Marseille. Son avocat a l’intention de faire appel.

C’est une issue à laquelle les pilotes ne s’attendaient sans doute pas en fuyant la République Dominicaine. L’un d’entre eux, Bruno Odos, va dormir ce mardi soir à la prison des Baumettes. Le pilote, arrivé ce mardi matin, peu avant 9 heures au palais de justice de Marseille pour être entendu par la juge Christine Saunier-Ruellan, qui instruit le volet français de l’affaire, est retourné derrière les barreaux au terme de son audition.

«C’est une très mauvaise nouvelle car il a donné tous les arguments pour qu’il soit remis en liberté», a déploré son avocat, Jean Reinhart, à sa sortie du tribunal vers 22h30, annonçant son intention de faire appel devant la chambre de l’instruction.

Lors de cette audition, la magistrate a notamment interrogé le pilote sur «plusieurs vols suspects» aux yeux de la justice française, qui a ouvert, début 2013, une instruction dans le cadre de ce dossier de trafic de drogue présumé entre la République Dominicaine et la France. «Il a répondu à ses interrogations, précisant qu’il s’agissait de vols commerciaux où il n’avait pas vocation à vérifier le contenu des bagages», a déclaré l’avocat, assurant que son client continuait de «clamer son innocence avec la plus grande vigueur».
«Il faut faire plaisir à Saint-Domingue»

L’autre pilote, Pascal Fauret, qui doit à son tour être entendu mercredi par la juge, risque lui aussi d’être placé en détention à l’issue de son interrogatoire par la juge marseillaise. «Ce qui est vrai pour l’un l’est certainement pour l’autre», estime Me Jean Reinhart.

Après leur rocambolesque évasion de Saint-Domingue il y a dix jours, les deux pilotes ont été arrêtés lundi à l’aube chez eux, dans le Rhône et dans l’Isère. En s’évadant de République Dominicaine où ils étaient sous liberté surveillée après avoir été condamné en août dernier à 20 ans de prison pour trafic de drogue, les deux pilotes réclamaient «justice». «Il faut faire plaisir à Saint-Domingue, [qui a émis un mandat d’arrêt international.ndlr], à une logique d’enquête qui nous dépasse», a déploré Me Jean Reinhart.

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