spot_imgspot_img

La délégation de l’OIF rencontre la classe politique gabonaise

La délégation des experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a rencontré, séparément jeudi à Libreville, les responsables des partis de la majorité présidentielle et ceux de l’opposition dans le cadre d’une mission de bons offices en vue de l’organisation des prochaines élections (présidentielle et législatives) prévues en 2016.

L’émissaire en chef de l’OIF, Ahmedou Ould Abdallah et ses collègues ont écouté les deux camps politiques au siège de l’organisation francophone dans la capitale gabonaise.

Occasion pour les deux parties de décliner leurs visions de la situation politique du pays, tout en réitérant leur volonté d’amorcer un dialogue.

« L’OIF a souhaité discuter avec toutes les forces vives de la Nation. Nous sommes favorables au dialogue national, mais au sein du Conseil national de la démocratie (CND). Nous les avons rassurés que nous étions favorables aux élections apaisées, justes, transparentes et démocratiques », a déclaré le président du Bloc démocratique chrétien, Guy Christian Mavioga, par ailleurs porte-parole de la majorité présidentielle.

Réhabilité en février dernier par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le CND est un cadre institutionnel dans lequel la classe politique est censée se retrouver pour discuter des questions d’ordre politiques. Une institution boudée par une frange de l’opposition.

Pour sa part, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président d’une aile de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition), s’exprimant au nom de ce camps politique, a indiqué que sans dialogue franc et constructif il est impossible au Gabon de réaliser l’alternance par la voie des urnes.

Il a, en outre, relevé les insuffisances du système électoral, parlant du mandat de l’actuel président de la Cour constitutionnel qui est aujourd’hui de quatre (24 ans) pour Mme Marie Madeleine Mbourantsuo.

« La violation de la loi par le gouvernement, illustrée par la non révision depuis deux ans de la liste électorale, la non application des 10 points d’accord issus des travaux de la commission paritaire de 2013 sur la mise en œuvre de la biométrie, notamment l’interconnexion des fichiers, ainsi que le retour des scrutins à deux tours », a appuyé M. Moukagni Iwangou.

La délégation de l’OIF, qui séjourne au Gabon depuis mardi dernier, a déjà rencontré le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l’Intérieur, rappelle-t-on.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES