L’opérateur historique des télécommunications Gabon Telecom vient d’acquérir 44 groupes électrogènes dans le but de conserver actif son réseau de télécommunications, face aux nombreuses coupures intempestives d’électricité que connait le pays. Cette acquisition de matériel représente la seconde phase de son opération de renforcement de réseau. D’après Abderrahim Koumaa, le directeur général de Gabon Telecom, qui s’exprime au micro de Gabon Télévision, c’est près de 7 milliards Fcfa qui ont déjà été dépensés par la compagnie pour cette opération.
Au terme de son opération de renforcement de réseau, Gabon Telecom devrait avoir installé 84 groupes électrogènes d’une durée de vie moyenne de 10 à 15 ans. Le site d’informations Gabon Review explique que chacun de ces appareils comprend une génératrice de 13 KVA en continu, insonorisée, qui se déclenche automatiquement en cas de coupure d’électricité pour assurer la continuité du réseau. A ces groupes électrogènes, la société télécoms devrait avoir ajouté 70 ateliers solaires et des batteries solaires pour assurer l’autonomie énergétique de la majorité de ses sites télécoms.
Depuis que les coupures d’électricité se multiplient à Libreville et dans le reste du pays, les abonnés de Gabon Telecom et de Libertis rencontrent beaucoup de difficultés pour communiquer. De nombreuses plaintes de consommateurs mécontents se font entendre au niveau de l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep). Au-delà du désagrément causé aux consommateurs, l’indisponibilité du réseau télécoms du fait des coupures d’électricité est également un danger pour les revenus de l’entreprise. Les services rendus inaccessibles sont moins utilisés.
Conscient des effets négatifs du manque d’électricité sur le réseau, avec ses incidences sur les abonnés et l’entreprise, Abderrahim Koumaa a souligné que les équipements acquit par Gabon Telecom permettront d’«améliorer la qualité des services rendus aux clients (…) le service GSM, notamment les communications que l’on passe, se font en fonction de l’énergie et de la disponibilité des sources d’alimentation ».
