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Après la partielle au canton Kyé : La colère de Véronique Essomeyo

Elle accuse le parti politique dont elle dit être toujours membre d’avoir contribué à la victoire du PDG lors de la législative partielle du 23 du mois en cours.

Que le choix de l’Union nationale (UN) se soit porté sur quelqu’un d’autre qu’elle, lors de la récente élection législative partielle dans le canton Kyé à Oyem, Véronique Essomeyo n’a pas du tout apprécié. A l’entendre, elle aurait été la mieux placée pour défendre les couleurs de cette formation politique. Sans préciser si elle a fait acte de candidature, sans dire si elle est toujours électrice et donc éligible dans cette circonscription – des informations confidentielles laisse croire qu’elle est inscrite au 2è arrondissement de Libreville – et sans se poser des questions sur sa participation aux activités partisanes, elle a dirigé sa colère vers les hiérarques de ce parti où, selon un bon nombre de militants, plus personne ne l’a aperçue depuis plus d’une année, les accusant de «magouille» au profit de Jaques Nguema Menie. Pour elle, le candidat malheureux face à Daniel Ndoumou Obame aurait été «parachuté». «Le choix du candidat de l’Union nationale s’est fait sans l’aval des coordonnateurs provincial, départemental et cantonal, et c’est ce choix que les populations du canton Kyé ont sanctionné», a-t-elle expliqué, niant totalement l’article 34 des statuts de l’Union nationale qui donne compétence au bureau national pour procéder aux investitures des candidats aux législatives tout en maintenant le mutisme sur l’identité des autres candidats éventuels.

Pour Véronique Essomeyo, qui reste convaincue qu’un retour en force de l’Union nationale dans la province et dans le canton Kyé est toujours possible à condition d’éviter les «décisions hasardeuses», les résultats de la législative partielle du week-end dernier ne préfigurent pas la prochaine présidentielle.

N’empêche, le ministère de l’Intérieur a confirmé la victoire du candidat du PDG à 44,29% contre 29,11% pour celui de l’UN, avec un taux de participation peu encourageant, évalué à 56,90%. Pour elle, la défaite de l’UN vient surtout de l’imbroglio orchestré par les hiérarques de ce parti sur des questions essentielles comme l’inscription sur les listes électorales. Comme quoi, à moins de huit mois de la présidentielle, les états d’âme, luttes de positionnement personnel et querelles d’ego prennent le pas sur la politique au sens noble.

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