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Suite aux violences du LPIG : Un groupe de pression en gestation

Ecœurés par les événements du lycée Paul Indjendje Gondjout, des parents d’élèves se sont réunis, le 6 février courant au siège de Brainforest en vue de réfléchir à la mise en place d’une association pour la défense des élèves et étudiants.

Suite au mouvement de protestation du lycée Paul Indjendje Gondjout et sous l’impulsion du coordonnateur de la coalition « Ça suffit comme ça », des parents d’élèves se sont réunis, le week-end écoulé, au siège de Brainforest. But ? Echanger sur les moyens de garantir la sécurité des enfants dans les établissements publics.

Du point de vue des participants, la jeunesse scolarisée du Gabon est exposée à plusieurs dangers. Elle serait victime de traitement inhumain sans que cela n’émeuve personne. Pour ces parents d’élèves, la mise en place d’une structure indépendante, capable de porter les revendications et frustrations des apprenants, est l’option appropriée au regard de l’attentisme des associations de parents élèves, dont l’existence et la fonction sont sujettes à caution. «Nous ne voulons plus que nos établissements publics soient plus des lieux où les forces de l’ordre peuvent entrer pour gazer nos enfants, où n’importe quel commerçant peut mettre en danger la santé de nos progénitures. Encore moins cet endroit où ces élèves sont en contact avec des maladies, faute de conditions hygiéniques», a déclaré Marc Ona Essangui.

Il s’agira donc d’offrir à l’école publique l’occasion de retrouver ses lettres de noblesse, à travers des meilleures conditions d’enseignement et d’apprentissage ; la garantie de la sécurité des élèves et l’amélioration des conditions d’hygiène.

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