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Crise à l’UOB: L’impossible trêve

Moins de deux mois après la signature d’un protocole initié par le ministre de l’Enseignement supérieur, une nouvelle manifestation a été enregistrée à l’Université Omar Bongo (UOB).

Initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, avec l’appui du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), le protocole de trêve signé en janvier dernier par le mouvement «Etudiant-Conscient», la Ligue estudiantine des droits de l’homme et la Mouvance estudiantine unie pour la transparence et l’équité, visait à «régler les problèmes de l’université dans le calme, le respect de toutes les parties et la sérénité». Au regard de la nouvelle manifestation de colère enregistrée le 15 février dernier, il ne serait pas faux de dire que ce projet a fait choux blanc. Par cette trêve, Denise Mekam’ne tentait-elle de taire les revendications des étudiants ou de mettre en place une plateforme d’échange ? Aurait-elle simplement nié le droit des étudiants à manifester ? Déjà, à l’époque, la mutuelle élue avait refusé de signer cette trêve.

Pour certains, cette trêve, censée s’étaler sur une année civile, n’avait pas de chance d’aboutir. L’affaire était pliée d’avance. Unique raison donnée par les uns et les autres : la persistance des problèmes au sein de l’UOB. Le mouvement d’humeur observé en début de semaine, qui a une nouvelle fois nécessité l’intervention des forces de l’ordre, a parfaitement démontré l’impossibilité d’une trêve tant que rien n’est fait pour traiter les problèmes au fond. Comme il fallait s’y attendre, réclamant le paiement de leurs bourses, les étudiants ont également évoqué la livraison du campus, en chantier depuis plusieurs mois, alors que certains d’entre eux, éloignés de leurs parents, font face à des difficultés de tous ordres. Contraints à un seul et unique repas par jour, le service offert par la société de restauration Sodexo figurait au nombre des revendications exprimées le 15 février dernier. Comme quoi, la trêve à l’Université Omar Bongo, ce n’est pas pour demain. Surtout pas avec un gouvernement dont les membres semblent bien trop préoccupés par la tournée du secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG). Serait-ce du fait que la plupart des ministres n’ont pas leurs enfants dans cette université ? Bien malin qui trouvera l’origine des problèmes de l’UOB.

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