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Emploi : La solution du gouvernement pour les jeunes en perdition

Le ministre délégué auprès du ministre de la Formation professionnelle et de l’insertion des jeunes a lancé officiellement, le 18 février 2016, le projet pilote dénommé un jeune égal un métier.

Dans l’optique d’une prise en charge des jeunes, en grande difficulté sociales et professionnelles, mais aussi de favoriser leur autonomisation, le ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’insertion des jeunes, a donné le top du programme d’apprentissage aux activités génératrices de revenus, le 18 février dernier. Ce projet pilote dénommé «un jeune égal un métier» a pour objectif d’insérer et de réinsérer, en moyenne, 2500 jeunes gabonais de la rue, déscolarisés et chômeurs âgés de 16 à 35 ans, pour l’année 2016 à travers des formations qualifiantes de trois mois. «Ces jeunes déscolarisés, souvent inactifs et éloignés du marché du travail, nous avons le devoir de les prendre en compte», a affirmé Nicole Asselé, admettant qu’«au-delà de l’absence de diplôme, les jeunes sans qualification présentent en effet plusieurs facteurs de marginalisation sociale qui les maintiennent hors de la sphère professionnelle».

Pour le lancement de la première phase de ce programme qui s’inscrit dans la stratégie de facilitation de l’employabilité des jeunes et des mécanismes d’auto-emploi, deux conventions d’accompagnement à l’insertion des jeunes en situation de vulnérabilité ont été signées entre le ministère de la Formation professionnelle et les ONG Sifos et Malachie. Les futurs bénéficiaires seront formés dans 52 filières au sein des Centres de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP) de Nkembo, de Basile Ondimba et au CIADFOR, mais également au sein d’entreprises citoyennes qui, grâce à un partenariat avec les ONG Malachie et Sifos, offrent des formations-emplois à des jeunes en rupture sociale. «En prélude à la formation, une caravane d’inscription va sillonner Libreville, Owendo et Akanda du 22 février au 12 mars 2016 à travers leurs différentes mairies arrondissement», a précisé le ministre délégué, annonçant que «pour permettre à ces jeunes en difficulté de suivre, dans les meilleures conditions cette formation, l’État s’engage à leur verser une indemnité mensuelle de 50.000 francs. Au terme de leur formation, chaque jeune se verra remettre un kit lui permettant d’exercer sa profession».

Selon le ministère de la Formation professionnelle, ce programme permettra également d’insérer des jeunes chômeurs qualifiés de l’Ecole nationale d’art et manufacture et ceux de l’Institut national de la jeunesse et des sports, qui suite aux réformes nées des conclusions des États généraux de l’éducation nationale n’ont pas eu accès à l’emploi. «Ils animeront des ateliers sociaux culturels et capitaliseront ainsi, leur savoir en formant des jeunes de la rue au métier d’animateur polyvalent d’une part et d’autre part, de détecter, chez les participants, des aptitudes particulières pour les activités proposées», a indiqué Nicole Asselé.

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